Interview
Christophe Passelande - Directeur général de Malteries Soufflet
La Dépêche-Le Petit Meunier : Quelles sont les destinations de ces volumes et dans quelle proportion ?
Christophe Passelande : Nos exportations se dirigeront vers le Benelux et, en dehors de l'Europe, il s'agit principalement de l'Amérique latine, l'Asie du Sud-Est et l'Afrique. On ne peut pas donner de proportion, d'une part car cela est confidentiel, et, d'autre part, parce que cela s'inscrit dans le portefeuille global de nos productions françaises.
LD-LPM : Quelle stratégie à l'export à plus ou moins long terme ?
C. P. : A plus ou moins long terme, c'est de créer un équilibre entre nos clients traditionnels de l'Union européenne et les autres destinations qui sont aujourd’hui les marchés en croissance.
LD-LPM : Une usine existant déjà sur le site de la nouvelle, comment vont évoluer les deux productions ? L'arrivée de la seconde usine entraîne-t-elle des changements pour la première ?
C. P. : Il n'y aura aucun changement pour la première unité. Les deux unités vont fonctionner en parallèle, avec une seule équipe supervisant les deux productions.
LD-LPM : La crise avait affecté la consommation de bières. Où en est le marché à l'échelle mondiale ? Peut on s'attendre à un effet coupe du monde de football ?
C. P. : Au niveau mondial, nous voyons les premiers signes de la croissance, en parallèle de la reprise économique d'une manière générale. La coupe du monde pourra avoir un effet positif dans certains pays, en fonction des habitudes de consommation et du parcours de l'équipe nationale.
LD-LPM : Comment accueillez-vous l'arrivée du marché à terme de l'orge de brasserie ? Y avez-vous recours et de quelle manière ?
C. P. : Le marché à terme a un départ intéressant, mais il devra confirmer sa liquidité pour avoir un intérêt réel. Comme bon nombre d'acteurs, nous avons commencé à y traiter quelques opérations.