baisse des échanges cumulés
baisse des échanges cumulés
Selon le Scees, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 796 M€ en novembre, en repli de 57 M€ sur l’année passée.
L’EXCEDENT des échanges agroalimentaires français s’élève à 796 M€ en novembre 2004. Il fléchit de 57 M€ par rapport à novembre 2003. Ce fléchissement est imputable aux produits agricoles transformés dont la hausse des importations est plus marquée que celle des exportations. Toutefois, les échanges de produits bruts comme de produits transformés progressent avec nos partenaires de l’UE comme avec les pays tiers. Globalement, les importations agroalimentaires (2.742 M€) augmentent de 6 % et les exportations (3.537 M€) de 3 %. Fin novembre, l’excédent cumulé sur l’année atteint 7,5 M€, soit 0,5 Md€ de moins qu’à fin novembre 2003.
Baisse des exportations de sucre raffiné
L’excédent des échanges de produits agrico-les transformés s’élève à 731 M€ en novembre 2004. Il diminue de 71 M€ par rapport à novembre 2003 à cause d’une augmentation plus importante des importations que des exportations.
Les importations de produits agricoles transformés (1.994 M€) augmentent de 128 M€, en hausse de 7 % par rapport à novembre 2003. Dans un contexte de réduction de l’offre, les importations de laits secs augmentent en provenance de l’UE. Il en est de même des importations de viande bovine. Les importations de tourteaux, seule exception notable de baisse, se replient, particulièrement avec l’Argentine. Les exportations de produits agricoles transformés (2.724 M€) croissent de 57 M€, soit 2 % de plus qu’en novembre 2003. Les exportations de produits amylacés s’inscrivent également en hausse (+12 %). Les exportations de sucre raffiné accusent une baisse de plus de 30 %, concentrée essentiellement sur la Belgique.
Forte hausse des ventes de maïs
L’excédent des échanges de produits agricoles bruts s’élève à 202 M€ en novembre 2004, soit 14 M€ de plus qu’en novembre 2003.
Cette amélioration est due essentiellement aux exportations de céréales. Celle-ci augmentent de près de 25 % par rapport à novembre 2003. Nos ventes de maïs sont multipliées par deux en quantité comme en valeur. Elles atteignent plus de 800.000 t, dont plus de 300.000 t à destination de l’Espagne. A l’inverse, la baisse des prix accentue le repli de plus de 50 % des exportations de pommes de terre, en particulier vers l’Espagne et l’Italie. Globalement, les exportations de produits agricoles bruts (813 M€) progressent de 33 M€, en hausse de 4 % par rapport à novembre 2003. Les importations de produits agricoles bruts (748 M€) progressent de 19 M€, soit 3 % de plus qu’en novembre 2003. La progression des importations de céréales est imputable au maïs en provenance d’Europe centrale. A l’inverse, nos achats de graines de soja du Brésil chutent de plus de 90 %. L’accroissement de la production nationale d’œufs conduit à un repli des importations, surtout en provenance d’Espagne.
Réduction de l’excédent avec nos partenaires de l’UE
L’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 704 M€ avec l’UE en novembre 2004, soit 49 M€ de moins qu’en novembre 2003. Cette dégradation est due à une hausse plus marquée des importations (+5 %) que des exportations (+1 %), particulièrement sur les produits agricoles transformés. Ainsi, le sucre contribue à la contraction de l’excédent avec nos partenaires de l’UE. Avec les pays tiers, l’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 92 M€ (-8 M€ sur novembre 2003). Cette amélioration est imputable à la progression plus marquée des importations que des exportations de produits agricoles bruts.
Un excédent proche de 7,5 Md€ depuis le début de l’année
L’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 7.486 M€ depuis le début de l’année, en baisse de 451 M€ par rapport à la période correspondante de 2003. Ce repli est dû en grande partie aux produits agricoles transformés dont les exportations restent stables alors que les importations augmentent légèrement (+2 %), surtout avec nos partenaires de l’UE. L’excédent des échanges de produits agricoles bruts s’inscrivent en baisse par rapport aux onze premiers mois de 2003 : les exportations diminuent de 4 % et les importations de 3 %. Les viandes, dont le déficit s’aggrave, contribuent à la dégradation du solde.