Bilan
Année 2019 difficile pour Bunge Limited
Bunge, confronté à un reflux de ses activités à travers le monde, a profité de l'année 2019 pour se restructurer.
Bunge, confronté à un reflux de ses activités à travers le monde, a profité de l'année 2019 pour se restructurer.

En 2019, le géant états-unien et international de l’agribusiness Bunge Limited a réalisé pour 41,14 Md$ de ventes nettes contre 45,743 Md$ l’année précédente. L’exercice s’est soldé par une perte globale de 1,32 Md$ contre un bénéfice de 233 M$ un an plus tôt.
En 2019, Bunge a traité 139,968 Mt pour sa branche agribusiness (collecte, transports, distribution et services des grains) contre 146,309 Mt en 2018, 9,606 Mt pour la branche huiles alimentaires (9,024 Mt), 4,531 Mt pour le segment produits meunerie (4,604 Mt) et 3,386 Mt de produits pour le sucre et les bioénergies (éthanol notamment). L’essentiel du recul du chiffre d ‘affaires provient des segments agribusiness et sucre/bioénergies.
Les huiles au top
Les activités concernant les huiles alimentaires se sont plutôt bien comportées sur l’année, la société enregistrant un record en termes de volumes écrasés et en taux d’utilisation de ses capacités de productions depuis cinq ans. Ces performances se combinent aussi avec des coûts de production au plus bas depuis cinq ans pour les produits soja et tournesol.
Restructurations
2019 aura été une année de restructuration et de réaménagements profonds pour l’entreprise : constitution d’une société commune avec BP au Brésil pour traiter les activités bioénergies (occasionnant une provision de 1,7 Md$ dans les comptes) ; passage d’un modèle économique organisé par région à un modèle opérationnel global ; installation du siège social à Saint Louis (Missouri) ; diverses cessions et désinvestissements dans différents pays…
Pour 2020, l’entreprise reste prudente et annonce des activités sensiblement en baisse pour la branche agribusiness, plutôt égales à celles de l’an passé pour les huiles et la partie alimentation/ingrédients. Les fondamentaux de marché devraient être cependant bien meilleurs en 2020 par rapport à 2019 pour les activités sucre et bioénergie.