Ania
Face à la multiplication des référentiels existants (BRC, IFS, AIB, CCvD-HACCP, DS 3027…), il s'agit de la seule norme internationale pour gérer la sécurité des aliments, indique l’Ania (Association nationale des industries alimentaires) dans sa dernière lettre d’information. Elle s'applique à tous types d'entreprises indépendamment de leur taille, du métier et de leur position dans la chaîne alimentaire. L'Iso 22 000 présente plusieurs avantages. Notamment, elle reconnaît l'utilisation des guides de bonnes pratiques élaborés par les interprofessions ou les entreprises. Elle s'adapte à chaque entreprise en imposant une obligation de résultat et non de moyens. Elle permet la mise en place de mesures évolutives (amélioration continue). L'Ania recommande donc la norme Iso 22 000 pour répondre aux légitimes attentes de sécurité des aliments des consommateurs, des clients, des distributeurs et des pouvoirs publics. L'Ania a rédigé un argumentaire sur la norme, destiné aux chefs d'entreprises, ainsi qu'un document d'aide à la mise en œuvre.
seconde réunion de la commission Agriculture
Pour la seconde réunion de sa nouvelle commission Agriculture, l'Ania a reçu Xavier Beulin, premier vice-président de la FNSEA, accompagné d'une délégation de cette fédération. Cet échange a donné lieu à un débat très riche portant notamment sur l'importance des liens qui unissent le monde agricole et les industries agroalimentaires. Pour la FNSEA, le renforcement des organisations interprofessionnelles et actions de filières est un axe fondamental pour y parvenir. De nouvelles rencontres seront programmées afin de partager les visions respectives sur des sujets fondamentaux pour l'avenir de l'agriculture et des industries agroalimentaires, tels que les négociations en cours à l'Organisation mondiale du commerce. Yves Delaine, directeur général de Lesieur, a ensuite présenté les projets de développement des biocarburants en France, et tout particulièrement en biodiesel. Compte tenu des nouveaux agréments récemment accordés en France, les tonnages produits pourraient passer de moins de 390.000 t en 2004 à plus de 1,6 Mt en 2010. Pour répondre à cette production supplémentaire, tout en préservant les autres débouchés, les surfaces d'oléagineux et notamment de colza devront atteindre des niveaux supérieurs à ceux d'aujourd' hui (en progression de 300 à 400.000 ha, pour une surface totale en grandes cultures de 13 Mha), ce qui semble tout à fait réaliste.