Nutrition animale
AFCA-CIAL : baisse des productions destinées à l'alimentation animale

Avec 150 355 t, la production française de prémélanges d’additifs en nutrition animale recule de 6,6 % en 2018 par rapport à 2017. Toutefois, le tonnage des aliments reconstitués à partir de ces “prémix” ne baisse que de 3,6 % à 31,1 Mt en raison des variations dans la concentration. Le retrait concerne avant tout les volailles. Ces chiffres montrent le poids de l’export dans les activités des fournisseurs, la production nationale d’aliments pour animaux ayant tout juste dépassé 20 Mt l’an passé. Les aliments minéraux standards (hors blocs à lécher) sont aussi en baisse (-5,9 % à 341 450 t) comme les blocs à lécher (hors blocs de sel pur) qui affichent -4,14 % et repassent sous la barre des 51 000 t, poursuivant leur érosion. Les aliments liquides observent aussi un recul (-3,86 % à 100 251 t).
L’Afca-Cial a lancé au travers d’un groupe de travail la campagne “L’aliment liquide, c’est du solide” pour valoriser le métier.
Soutenir les opportunités en nutrition animale
L’association a, par ailleurs, réactivé le groupe “Plantes” et réviser son guide “Utilisation des plantes et extraits de plantes en alimentation animales” en fonction de l’évolution règlementaire et des opportunités. Le bien-être animal constitue un thème mobilisateur pour la nutrition animale, que ce soit la sécurisation de la base (des animaux en bonne santé) ou pour proposer des solutions nutritionnelles et des stratégies d’alimentation pour aider les animaux à s’adapter à leur environnement. Du côté des impacts environnementaux, auxquels était consacré son assemblée générale, les industriels ont besoin d’outils, de base de données, d’accompagnement, et d’un cadre pour des allégations environnementales.