Réglementation
La nutrition animale européenne aura ses sujets chauds en 2021
Selon Arnaud Bouxin, secrétaire général adjoint de la Fefac (Fédération européenne des fabricants d’aliments pour animaux), plusieurs sujets chauds sont sur la table règlementaire ou pré-règlementaire européenne en 2021.
Selon Arnaud Bouxin, secrétaire général adjoint de la Fefac (Fédération européenne des fabricants d’aliments pour animaux), plusieurs sujets chauds sont sur la table règlementaire ou pré-règlementaire européenne en 2021.
Durant l’année 2021, la nutrition animale s’attend à des évolutions règlementaires sur plusieurs sujets. C’est le cas de la révision du règlement Additifs avec les consultations en cours et la rédaction d’une étude d’impact de différentes options. « Un projet de règlement est attendu au dernier trimestre 2021. L’avenir des additifs génériques et la capacité de l’UE à stimuler l’innovation et à en récolter le fruit, en particulier en matière de réduction de l’impact environnemental, sont en jeu, ainsi que le maintien du statut sanitaire des animaux », estime Arnaud Bouxin, secrétaire général adjoint de la Fédération européenne des fabricants d’aliments pour animaux (Fefac).
La déforestation au menu du second trimestre
Il attend également la proposition d’un règlement sur la déforestation au deuxième trimestre 2021 avec en point d’orgue les mesures à observer par les opérateurs UE vis-à-vis des importations des pays tiers. « En parallèle, la Fefac va publier ses nouvelles lignes directrices pour l’approvisionnement en soja », pointe le responsable. L’environnement est un des sujets majeurs de l’année, plus précisément les principes pour la communication sur la performance environnementale des aliments pour animaux. La Commission européenne parle d’un cadre réglementaire pour la communication au consommateur en 2024. « Pour le B2B, il est déjà possible d’avancer. Pour les aliments pour animaux, la méthodologie est disponible (PEFCR), les bases de données LCA aussi (GFLI) et on réfléchit à des recommandations dans le cadre du Code de bonnes pratiques d’étiquetage Copa-Cogeca / Fefac pour les aliments composés », précise Arnaud Bouxin.
Par ailleurs, les normes réglementaires pour les mycotoxines (désoxynivalénol, zéaralénone, fumonisine, trichothécènes) dans les aliments pour animaux, sont en cours de révision avec, en toile de fond, le risque de passage de valeurs guides à des limites maximales pour les aliments composés. Enfin, pour la Peste porcine africaine (PPA) : « nous nous attendons à la publication en mars 2021 du rapport de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) sur le risque de transmission du virus PPA par le biais des aliments pour animaux ».