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La nouvelle cabine Command Plus des chargeurs télescopiques JCB apporte un vrai plus

Avec 1 000 heures par an aux commandes de leur chargeur télescopique, les associés du Gaec Herbreteau à Chauché en Vendée sont sensibles au niveau du confort. Livrés récemment d’un JCB 532-70 Agrisuper de la série III, ils ne tarissent pas d’éloges envers la nouvelle cabine.

Ne cherchez pas de chargeur frontal sur tracteur chez Dominique et Didier Herbreteau, installés à Chauché en Vendée. Les deux frères, associés en Gaec, ne jurent, en effet, que par le chariot télescopique pour réaliser l’ensemble des travaux de manutention sur leur exploitation de 160 hectares. Ils effectuent 1 000 heures par an, dont les deux tiers sont dédiés au remplissage de la remorque mélangeuse pour préparer la ration des 500 bovins viandes de race Blonde d’Aquitaine. Le reste de l’activité est assuré principalement par la manutention de 700 tonnes de paille, le curage des stabulations et la reprise du fumier stocké à l’abri. Les exploitants ont acheté leur premier télescopique en 1999 et sont, depuis, restés fidèles à JCB. Ils viennent de recevoir, mi-juin, leur dernier appareil neuf, un modèle 532-70 Agrisuper, présentant une hauteur de levage de 7 mètres et une capacité de charge maximale de 3,2 tonnes. Cet engin succède à un JCB 531-70 Agrisuper âgé de six ans, qui affichait 6 000 heures au compteur. Il profite de la nouvelle cabine lancée cette année par le constructeur britannique. « L’évolution du poste de conduite est remarquable entre les deux générations de Telescopic Agri. Le pare-brise panoramique dégage la vue sur l’outil durant toute la levée. Auparavant, le bandeau intermédiaire, situé devant la vitre de toit, se trouvait en plein dans le champ de vision au moment de vider le godet d’ensilage dans la remorque mélangeuse. Il m’obligeait à me pencher vers l’avant pour bien voir, un exercice pénible pour une opération quotidienne », souligne Dominique Herbreteau, qui passe chaque jour deux heures à alimenter les bovins. Cette traverse gênait aussi lors de la confection des piles de balles de paille.

Le poste de conduite mieux pensé

La cabine, allongée de 19 cm par rapport à la précédente, dégage davantage la visibilité sur le pont avant, grâce notamment au dessin plongeant de la planche de bord. Elle dispose d’une vitre arrière gauche agrandie procurant une meilleure vue sur le côté. Son tapis de sol amovible, désormais pourvu de rebords assez hauts, plaît aux deux frères, car il retient la saleté et facilite le nettoyage. Une légère pente du plancher assure, en plus, l’écoulement de l’eau vers l’extérieur. « Le coffre situé juste devant la cabine a disparu et c’est une bonne chose, car il n’était pas pratique et se remplissait de boue », juge Dominique Herbreteau. L’exploitant apprécie le frein à main à commande hydraulique, qu’il juge plus agréable que le précédent à câble. Il est particulièrement séduit par le mécanisme de réglage de la colonne de direction. « Une fois le volant bien positionné en hauteur et en inclinaison, un geste suffit pour le relever et quitter aisément le poste de conduite. Au retour à bord, une seule action sur une manette ramène la colonne à la position initialement paramétrée », indique-t-il. Il ne trouve pas beaucoup de différence entre l’ancien et le nouvel accoudoir toujours solidaire du siège, pourtant plus long, afin de mieux maintenir le bras droit. Il souligne en revanche la puissance et la facilité de réglage de la climatisation automatique. « Les 12 bouches d’aération bien réparties contiennent bien la chaleur au ramassage de la paille en plein soleil. Elles assurent également le désembuage avec efficacité. C’est comme dans une voiture, les températures, programmée et extérieure, s’affichent sur l’écran de 7 pouces situé sur le tableau de bord. La navigation dans ce terminal s’effectue d’ailleurs facilement avec une molette tombant bien sous la main », remarque-t-il.

La descente rapide du bras sécurisante

Le JCB 532-70 reprend les grandes caractéristiques techniques du 531-70, mais il est plus véloce dans ses mouvements de bras. « Le système de régénération de l’huile garantit une descente rapide de la flèche sans accélérer. Cette action sécurise les chantiers, car auparavant je commandais l’abaissement et commençais à reculer pour ne pas perdre de temps. Il arrivait parfois que l’outil percute accidentellement le sol, puisque je n’avais plus l’œil dessus. Désormais, ça va tellement vite que je descends le bras avant d’entamer la marche arrière », précise l’agriculteur. La gestion automatique de la suspension de flèche apporte, par ailleurs, du confort d’utilisation. « Comme elle se désengage automatiquement en dessous de 4 km/h, les mouvements à l’arrêt sont précis pour, par exemple, empiler la dernière rangée de balles de paille sous la toiture. Plus besoin de l’activer et de la désactiver à tout bout de champ », souligne Dominique Herbreteau. La possibilité de débrayer le pont avant est un autre atout soulevé par les deux frères. « Nous travaillons la plupart du temps en deux roues motrices. Cela améliore la maniabilité, limite l’usure des pneumatiques et préserve les bétons », expliquent-ils.

Chiffres clés :

160 ha de SAU

60 ha de blé

45 ha de maïs,

20 ha de ray-grass

35 ha de prairies

500 bovins d’élevage et d’engraissement

1 000 heures de manutention par an

Un profil de pneus plus résistant

Le JCB 532-70 Agrisuper du Gaec Herbreteau est appelé à travailler 90 % de son temps sur les aires bétonnées des cours et des bâtiments. Les agriculteurs ont donc décidé de l’équiper de pneumatiques Michelin BibLoad au profil à pavés. « Nous avons testé cette monte sur le précédent 531-70 et elle a tenu 3 500 heures, alors que les Michelin XMCL, au profil agraire, étaient usés au bout de 2 500 heures. Le surcoût de 500 euros entre les deux montes s’amortit clairement », note Dominique Herbreteau. L’exploitant reconnaît cependant que les pneus BibLoad se comportent assez mal dans les champs en conditions humides. « Ils ne garantissent pas des trajectoires précises sur les sols gras autour des râteliers et il faut parfois s’y prendre à plusieurs reprises pour placer correctement la balle de foin », sourit-il. Ces pneumatiques semi-industriels, gonflés à 3,5 bars, se révèlent aussi peu confortables et justifient la présence de la suspension de flèche, même si l’engin reste essentiellement dans les cours de la ferme.

 

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