SIA 2023 : la filière céréalière lance son plan de décarbonation
À l’occasion du Salon de l’agriculture, Intercéréales a lancé un plan de décarbonation de la filière céréalière en présence du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.
À l’occasion du Salon de l’agriculture, Intercéréales a lancé un plan de décarbonation de la filière céréalière en présence du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.
Le défi est de taille pour la filière céréalière : réduire massivement son empreinte carbone à l’horizon 2030 sans entacher ses capacités de production. Pour répondre à cet enjeu, l’interprofession céréalière, Intercéréales, a lancé une feuille de route « décarbonation » le 28 février au Salon de l’agriculture en présence du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et du ministre de l'Écologie Christophe Béchu. « La filière céréalière assure depuis des décennies à la France sa pleine souveraineté alimentaire. Elle doit désormais, sans dégrader la production, s’adapter à l’absolue nécessité de réduire son empreinte environnementale », affirme Jean-François Loiseau, président d'Intercéréales.
@MFesneau et @ChristopheBechu étaient aux côtés de @JeanFLoiseau pour signer la feuille de route de décarbonation de la filière céréalière et des exploitations de grandes cultures
— Intercereales (@intercereales) February 28, 2023
"L'agriculture est un bassin de solutions pour répondre aux enjeux climatiques"@intercereales pic.twitter.com/xIL8s5uSxm
Toute les maillons de la filière impliqués dans le plan de décarbonation
Fournisseurs d’intrants, production agricole (exploitations de grandes cultures), transformateurs des produits céréaliers et entreprises de logistique : le plan regroupera l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière afin de traiter tous les leviers de décarbonation. « Nous serons dans une logique de coconstruction », assure Jean-François Loiseau.
La feuille de route, qui devrait être finalisée d'ici la fin juin, doit définir concrètement « la contribution de la filière à la décarbonation de l’agriculture française » et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.
Parmi les pistes avancées, la filière prévoit « d’amplifier la fonction des puits de carbone des exploitations de grandes cultures ». L’ambition porte aussi sur la capacité du secteur à apporter des solutions alternatives « aux produits issus du pétrole et du gaz, via notamment les bioénergies, les biomatériaux et les biomolécules, en complémentarité de la souveraineté alimentaire ».