Le travail du sol affecte les champignons
Les analyses microbiologiques ont permis de déceler le niveau d’impact du travail du sol
sur les bactéries et champignons.
Le labour a pour effet de stimuler la diversité et l’activité bactérienne. Il agit comme un stress « moyen », ce qui est bénéfique pour la cohabitation des organismes. Mais, le labour baisse sensiblement la présence des champignons en cassant les macro-agrégats où sont présents ces microorganismes.
Le non labour (semis direct), en revanche, a pour effet de baisser légèrement la diversité bactérienne tout en préservant voire en augmentant celle des champignons. Entre les deux types d’actions sur le sol, la composition bactérienne diffère en termes d’espèces.
Le labour stimule des populations opportunistes de bactéries, au temps de génération court, qui dégradent la matière organique fortement en début de culture.
En non labour, les bactéries présentes transforment cette matière organique de façon
plus progressive dans le temps, de même que la plus forte proportion de champignons.
Ce sont des populations indicatrices d’environnement stable.
Autres effets perçus : le labour favorise l’installation de populations plus opportunistes dont certaines sont potentiellement pathogènes, des champignons notamment.