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Exploitations céréalières
Le regroupement des surfaces permet de réaliser des économies d´échelle

A défaut d´agrandissement, l´assolement commun constitue l´un des moyens les plus efficaces pour les céréaliers de rester compétitifs.


« Lorsqu´on multiplie par quatre la surface d´une unité de production, les investissements nécessaires ne sont multipliés que par 1,3 », explique, courbes à l´appui, Guy Lemaître, d´Arvalis. Voilà pourquoi ce dernier pense qu´à défaut d´agrandissement, l´assolement commun constitue l´un des moyens les plus efficaces pour les céréaliers de rester compétitifs. Car, si l´on est positionné sur des marchés mondialisés, la bataille de la compétitivité se joue sur le terrain de la productivité du travail mesurée en tonnes par actif. Celle-ci dépend directement du rendement à l´hectare mais aussi du nombre d´hectares travaillés par actif sur une exploitation. Autrement dit, du parc de matériel et de la surface de l´unité de production. Vis-à-vis de concurrents canadiens, australiens ou encore ukrainiens qui, par exemple, sont tous « à moins de un cheval par hectare », les rendements supérieurs obtenus en France ne suffisent pas à compenser l´effet volume dont bénéficient leurs exploitations de très grande taille.

La comparaison entre deux unités de production types du Centre de la France, l´une de 300 hectares, l´autre de 900 hectares après regroupement d´assolements est significative. « Le coût de production du blé y est moindre de 17 euros par tonne », sous l´effet des économies d´échelle. La puissance de traction tombe de 2,2 chevaux par hectare à 0,7, le capital mobilisé est réduit de 1 700 euros à 870 euros par hectare et le tonnage produit par actif double, en passant de 1000 à 2100 tonnes. On peut certes voir dans les associations en assolement commun une forme transitoire de cessation d´activité pour certains des associés. Mais « elles permettront à des agriculteurs de le rester », en demeurant à la tête du foncier qu´ils font valoir, défend Guy Lemaître.
Les économies d´échelle en chiffres.

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