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LE CHIFFRE
La transition agroécologique par le collectif

« Une coopération de proximité pour partager les équipements, le travail et un groupe d’échanges d’expériences de type GDA au niveau local :  il faut ces deux piliers pour avancer sur la transition vers l’agroécologie. » Chercheuse Inra préparant une thèse,Véronique Lucas a participé au projet Cap Vert, la transition agroécologique en collectif, qui s’est déroulé sur trois ans et demi. Le 11 mai, une journée s’est tenue avec les différents acteurs de la démarche présentant les enseignements de l’étude et les perspectives à en tirer. Remettre en cause son mode de production n’est pas évident, d’où l’importance du collectif pour mener à bien son projet. La transition vers l’agroécologie est guidée le plus souvent par la quête d’autonomie aussi bien sur le plan décisionnel que technique et économique. À la clé, économies de charges et gain de qualité de vie. Par contre, l’intérêt écologique et environnemental de la transition est peu mis en avant par les agriculteurs. « C’est comme si l’on ne voulait pas donner raison à la critique environnementale en évitant d’aller sur ce terrain. On laisse des choses au vestiaire, remarque Véronique Lucas. Mais les agriculteurs utilisent d’autres mots que l’écologie pour l’intérêt environnemental de leurs pratiques comme le respect des sols vivants. »

185,1 millions

En 2016, les surfaces OGM ont représenté 185,1 millions d’hectares (Mha), augmentant de 3 % par rapport à 2015 selon l’Isaaa (International service for the acquisition of agri bio-tech applications). La sole a progressé aux États-Unis (+ 2,8 % à 73 Mha) et au Brésil (+ 11 % à 49 Mha), les deux leaders, ainsi qu’au Canada (+ 5,4 % à 11 Mha). Les surfaces se sont toutefois réduites dans plusieurs pays, dont l’Argentine (- 2,8 % à 23,8 Mha) ou la Chine (-27 % à 2,8 Mha).

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