La récente concentration des industriels des semences n'a pas de conséquence négative selon l'OCDE
L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) montre dans un rapport de plus de 200 pages (1) sur les effets de la concentration d’entreprises sur le marché de la semence que les impacts sur le commerce et la R&D ne sont pas négatifs.
L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) montre dans un rapport de plus de 200 pages (1) sur les effets de la concentration d’entreprises sur le marché de la semence que les impacts sur le commerce et la R&D ne sont pas négatifs.
C’est une mine d’informations sur les activités semencières de divers pays du globe. Il fait le point sur les mesures prises par les autorités de la concurrence notamment suite aux fusions de Dow et DuPont, de Bayer et Monsanto et à l’acquisition de Syngenta par ChemChina, des sociétés présentes aussi bien sur le marché des semences que des produits phytosanitaires.
L’OCDE ne note pas d’effet évident de l’augmentation de la concentration des sociétés semencières sur la hausse du prix des semences ou la baisse d’innovations. Elle remarque que des politiques antitrust ont été prises à l’égard de certaines concentrations pour éviter une perte de concurrence sur certains produits. Cela a été le cas surtout pour Bayer qui a dû se défaire de la quasi-totalité de ses activités semences suite à sa fusion avec Monsanto, au profit notamment de BASF, société qui devient à son tour l’un des majors du secteur. La concentration du marché autour de quelques sociétés multinationales est réelle, davantage sur le secteur des cultures OGM que sur celui des semences conventionnelles.
(1) Concentration in seed markets (https://bit.ly/2C3w8x6)