Dégâts de gibier : « Des dégâts de sangliers limités voire nuls dans mes maïs grâce à une clôture »
Agriculteur à Saint-Fuscien dans la Somme, Valère Ricard protège ses parcelles de maïs contre les dégâts de gibier, notamment les sangliers, par des clôtures, avec le concours de techniciens de la Fédération départementale des chasseurs.
Agriculteur à Saint-Fuscien dans la Somme, Valère Ricard protège ses parcelles de maïs contre les dégâts de gibier, notamment les sangliers, par des clôtures, avec le concours de techniciens de la Fédération départementale des chasseurs.
Appel à la fédération des chasseurs de la Somme pour poser la clôture contre le grand gibier
« Mes champs se situent sur un passage de grand gibier, entre deux bois, ce qui a déjà causé des dégâts. Pour les parcelles de maïs en particulier, je choisis de les protéger avec la pose de clôtures. Trois parcelles sont concernées en 2024. Pour la pose, j’appelle la Fédération des chasseurs de la Somme deux semaines avant les semis. Des informations sur les parcelles me sont demandé pour caractériser le niveau de risque de dégâts et je signe une convention sur l’entretien et la surveillance de la clôture qui va être posée. Je suis contacté par un agent de la FDC de façon à organiser l’intervention sur le terrain.
« Le technicien pose la clôture et je réalise ensuite mon semis de maïs »
Je passe la rotative sur une bande de 3 mètres sur le périmètre de la parcelle, en sacrifiant un rang de maïs. Il faut que ce soit sans végétation au niveau de la clôture. Le technicien pose la clôture et je réalise ensuite mon semis de maïs. La surface désherbée en maïs comprend le rang où il y a la clôture. Ensuite, pour assurer son bon fonctionnement, j’interviens pour détruire les végétaux qui poussent sous la clôture (chardons, laiterons…), notamment fin juin et après la récolte du blé avec un désherbant.
Je touche une indemnité de la part de la FDC de 350 à 400 euros pour mes parcelles sur un passage de grand gibier
Pour cet entretien et pour le rang de maïs qui a été sacrifié, je touche une indemnité de la part de la FDC de 350 à 400 euros pour mes trois parcelles (12 hectares). C’est gagnant car les dégâts sont limités, voire nuls. La clôture est enlevée quelques jours avant la récolte du maïs. »