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Fertilisation azotée : « Grâce au pilotage sur orges brassicoles, je me rassure tout en valorisant les apports organiques »

Jean-Michel Protain, agriculteur à Isse dans la Marne, recourt au pilotage de la fertilisation azotée sur orge de brasserie afin d'ajuster au mieux ses apports minéraux en prenant en compte les amendements organiques.

« Pour que la dose préconisée par l’OAD soit fiable, un délai de 15 jours et 15 mm de pluie sont nécessaires entre le dernier apport d’azote effectué à la parcelle et l’utilisation de l’outil de pilotage », explique Jean-Michel Protain. © J.-M. Protain
« Pour que la dose préconisée par l’OAD soit fiable, un délai de 15 jours et 15 mm de pluie sont nécessaires entre le dernier apport d’azote effectué à la parcelle et l’utilisation de l’outil de pilotage », explique Jean-Michel Protain.
© J.-M. Protain
« Je possède personnellement une pince N-Tester pour des questions pratiques et de souplesse d’utilisation. La surfertilisation d’une petite zone au sein de la parcelle est indispensable pour étalonner cet outil. Elle s’effectue au stade épi 1 cm, lors du second apport d’azote. Ce n’est pas contraignant à mettre en place puisque je dispose d’un pulvé avec coupure de tronçons. Sur mes orges d’hiver, j’ai apporté 4 tonnes de compost avant les semis. La dose calculée par la méthode du bilan s’est élevée à 140 unités. Au stade 2 nœuds, l’OAD n’a pas déclenché d’apport supplémentaire.

Le conseil a été cohérent et rassurant puisque le rendement s’est élevé à 85 quintaux à l’hectare avec une teneur en protéines de 11,2 %. Les conditions météorologiques ont permis, dans cette situation, de valoriser correctement les apports organiques et minéraux de la culture. Pour que la dose préconisée par l’OAD soit fiable, un délai de 15 jours et 15 mm de pluie sont nécessaires entre le dernier apport d’azote effectué à la parcelle et l’utilisation de l’outil de pilotage. »

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