Contrôle phytosanitaire : « On appréhende toujours, même quand on pense tout bien gérer ! »
Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne, souligne l’importance de bien se préparer à un contrôle phytosanitaire. La gestion du local phyto requiert une attention particulière.
Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne, souligne l’importance de bien se préparer à un contrôle phytosanitaire. La gestion du local phyto requiert une attention particulière.
« Avant le contrôle de la Draaf, j’ai contacté les services de la chambre d’agriculture de la Marne et mon technicien agricole. Ils m’ont aidé à préparer ce rendez-vous et à procéder à différentes vérifications : rangement du local phytosanitaire, mise à jour des connaissances sur les bonnes pratiques liées au remplissage et au lavage du pulvérisateur, traçabilité complète des interventions, mise à disposition de documents réglementaires (attestation de contrôle du pulvérisateur, factures d’achat, certiphyto valide, etc.).
L’enregistrement des interventions parcellaires doit être à jour pour toutes les parcelles de l’exploitation. Les logiciels de traçabilité sont bien conçus pour nous aider dans nos enregistrements. Le contrôleur tire au sort trois cultures pour lesquelles il vérifie la traçabilité, l’homologation des produits et les critères associés (DAR, DRE, ZNT, etc.).
« Le rangement du local phytosanitaire est la partie la plus délicate »
Le rangement du local phytosanitaire est pour moi la partie la plus délicate. Le local doit être spécifique aux produits phytosanitaires, fermé à clef et avoir la signalétique réglementaire. Pour chaque produit, il faut savoir identifier les phrases de risque associées et les dates de validité des homologations afin de ranger le bidon au bon endroit (CMR, PPNU…). On appréhende toujours un contrôle, même quand on pense tout bien gérer ! »