Charrues déchaumeuses : un choix de plus en plus large chez les constructeurs avec des options variées
La profondeur de travail est le facteur clé dans le choix d’une charrue déchaumeuse. Certains modèles proposent des largeurs de travail variables, et la plupart offrent des systèmes de sécurité boulon ou non-stop.
La profondeur de travail est le facteur clé dans le choix d’une charrue déchaumeuse. Certains modèles proposent des largeurs de travail variables, et la plupart offrent des systèmes de sécurité boulon ou non-stop.
Le choix d’un modèle de charrue déchaumeuse repose principalement sur la profondeur de travail souhaitée. Ces charrues présentent la caractéristique de pouvoir travailler sur des profondeurs bien moins importantes que les charrues traditionnelles. Il est ainsi possible de labourer de façon très superficielle, à moins de 10 centimètres, mais dans ce cas l’efficacité du passage dans une optique de désherbage peut être limitée. Les charrues déchaumeuses sont donc plus souvent utilisées pour des labours de 12 à 20 centimètres. Elles présentent donc un dégagement sous bâti bien moindre que les charrues traditionnelles, synonyme de légèreté et de compacité.
Bien que la rasette refasse son apparition chez certains constructeurs, la plupart des charrues déchaumeuses en sont dépourvues. Combiné à la petite taille des versoirs et une distance entre pointe beaucoup plus réduite que sur les charrues conventionnelles, cela permet un nombre de corps important (plus de dix corps sur certains modèles). En l’absence de rasette, les charrues déchaumeuses sont fréquemment équipées de déflecteurs qui aident le retournement de la raie et améliorent l’enfouissement des débris végétaux.
Une largeur de travail variable de façon mécanique ou hydraulique
L’offre s’est étoffée ces dernières années, avec l’arrivée de nouvelles marques, à l’instar de Green Vision, mais le marché reste concentré sur une petite dizaine d’acteurs historiques. Certaines marques proposent une largeur de travail variable. Pour Bonnel, Demblon ou Ovlac, le changement est mécanique, avec un système de boulons pour régler la largeur des raies. L’Ecomat de Kverneland propose un système de variation hydraulique.
Dans tous les cas, il faut adapter la largeur de raie à la profondeur de travail afin d’obtenir un bon résultat. Si la largeur est trop importante par rapport à la profondeur, le risque est d’obtenir un mauvais retournement qui handicapera le contrôle des adventices.
Côté sécurité, la plupart des constructeurs proposent des versions boulon ou non-stop hydraulique, ce dernier étant utile dans les terrains difficiles et caillouteux.