Aller au contenu principal

Céréales et oléagineux
Agritel lance une appli pour aider les agriculteurs à vendre leurs grains

La société de conseil Agritel part à l’offensive avec une appli de gestion de la collecte qui se veut simple et ergonomique, disponible à partir du mois d’avril.

Sébastien Poncelet prend la tête de Captain Farmer, la startup interne d'Agritel.
© V.Noël

« Notre objectif est d’accompagner tous les agriculteurs qui assument la commercialisation de leurs grains en France », a expliqué Sébastien Poncelet, en conférence de presse le 19 février à Paris. Ce spécialiste des marchés qui travaille depuis plus de quinze ans pour Agritel a en charge le développement de Captain Farmer, la startup interne de la société de conseil qui va mettre à disposition des agriculteurs une appli éponyme début avril. Ce nouveau produit est « un savant dosage entre gestion économique et expertise des marchés » fournie par Agritel, a indiqué le responsable. Il doit procurer à l’agriculteur un cadre de décision sécurisé correspondant à ses besoins.

Plusieurs niveaux de personnalisation possibles

L’appli fonctionne avec des alertes paramétrables et des tableaux de bord. Celles-ci peuvent concerner des mises à jour de tendances et d’avis d’experts, mais aussi un objectif de prix ou de chiffre d’affaires qui serait atteint. Dans la version de base, « Garder le cap », l’agriculteur reçoit un conseil basé sur un avis d’expert standard. Cet expert ou "captain" gère une ferme virtuelle représentative des productions couvertes par l’appli (blés tendre et dur, orges fourragère et brassicole, colza, maïs, tournesol) ainsi que ses engrais. Et il dit ce qu'il fait et pourquoi au fur à mesure de la campagne.

Dans une version plus élaborée, « Ma recommandation », l’agriculteur entre les paramètres liés à sa ferme (rendement, coût de production, prix souhaité) ainsi que les volumes qu’il vend ou a vendus. Le conseil qu'il reçoit tient compte de ces particularités. « Le « captain » donne à chaque fois la raison de la recommandation qu’il fait, précise Arthur Portier, business developer. La transparence est un gage de confiance pour les agriculteurs ». L'exploitant peut également réaliser des simulations avant de prendre une décision. Dans la version la plus complète, « Face à face », l’agriculteur peut poser des questions via l’appli, échanger en direct avec un expert ou même se faire rappeler par lui.

Un abonnement annuel entre 485 et 1225 euros

Disponible à partir d’avril, l’appli est vendue via les stores classiques, sur abonnement, à raison de 485 euros par an pour la version « Garder le cap », 825 euros par an pour « Ma recommandation » et 1225 euros par an pour « Face à face ». Dans un deuxième temps, elle pourra être proposée par des distributeurs. Pour ce démarrage, Agritel vise 1000 abonnements d’ici 12 à 18 mois.

Si la startup fonctionne pour l’instant avec les fonds propres de la société mère, l’ambition est là : « nous avons un objectif mondial », a prévenu Michel Portier, le dirigeant d'Agritel. Il s’agira d’abord de conforter le marché en Europe, notamment en Ukraine, puis de « mettre en réseau les compétences » pour attaquer d’autres zones, telles que les Etats-Unis, par exemple.

Les plus lus

<em class="placeholder">Culture de tournesol soufrant de la sécheresse.</em>
Changement climatique en Nouvelle-Aquitaine : « Une ferme charentaise descend de 8 km vers le sud tous les ans »

En 2050, les températures en Charente seront celles du sud de l’Espagne aujourd’hui, mais le volume de précipitation sera…

<em class="placeholder">Sans entretien, des arbres comme les saules marsaults peuvent envahir les fossés. Il faut les enlever pour permettre le bon écoulement de l&#039;eau.</em>
Fossé : comment l'entretenir dans les règles ?
Un fossé doit être entretenu pour permettre le bon écoulement de l’eau et réduire les risques d’inondations des parcelles…
<em class="placeholder">champ de betteraves sucrières avec le feuillage bruni à cause de la cercosporiose</em>
Betterave : les variétés tolérantes à l’assaut de la cercosporiose
La cercosporiose devient un problème majeur dans des situations plus nombreuses chaque année. Des variétés à haut niveau de…
<em class="placeholder">un agriculteur et son apprenti travaillent sur un semoir dans un champ</em>
Main-d’œuvre agricole : renforcer son équipe avec un apprenti
Patrick Mounier est un céréalier qui embauche régulièrement des apprentis. Florian Teillout est un salarié agricole qui a …
<em class="placeholder">Un fossé non entretenu ne joue pas son rôle d&#039;évacuation rapide de l&#039;eau quand une inondation survient.</em>
Entretenir les fossés pour réduire les conséquences des inondations sur les cultures

Le mauvais entretien des fossés a été parfois pointé du doigt pour expliquer les fortes inondations et une décrue trop lente…

Christophe Chanet, 61 ans est installé en agriculture bio à Tremblay-les-Villages, en Eure-et-Loir.
Main-d’œuvre agricole : « Je gagne du temps grâce au recours au groupement d’employeurs d'Eure-et-Loir pour un coût de 18,46 euros de l’heure »

Christophe Chanet, 61 ans est installé en agriculture bio à Tremblay-les-Villages, en Eure-et-Loir. Il utilise les services d’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures