Aller au contenu principal

Crise/Covid-19 : 80 élus soutiennent le lin textile

Face à la crise due au coronavirus qui a fait s'effondrer le marché du lin, des parlementaires viennent au chevet de la filière avec une action symbolique.

80 députés - sur 577 - ont affiché leur soutien à la filière lin textile française.
80 députés - sur 577 - ont affiché leur soutien à la filière lin textile française.

Le 21 juillet dernier, 80 députés et le président de l’Assemblée Nationale, Richard Ferrand, ont symboliquement porté une écharpe en lin bleu sur les marches de l’Hôtel de Lassay. Cette belle idée a été portée par Marie Tamarelle-Verhaege, députée de l’Eure, avec l’appui de l’interprofession CELC. Une façon pour les élus d’afficher leur soutien à un fleuron de l’agriculture hexagonale, durement touché par la crise de la Covid-19.

Le même jour, dans l’Hémicycle, le gouvernement était interpellé sur la situation de la filière lin par le député Xavier Batut (LREM), qui a proposé des mesures accompagnement.

Avec la Covid-19, la filière lin fait face à une crise sans précédent, alors même que ses acteurs ont multiplié les investissements et les surfaces cultivées pour tenter de répondre à une demande forte et constante. En dix ans, les surfaces de lin textile ont tout simplement doublé.

Dès le début de l'année 2020, le secteur textile, qui représente 90 % des débouchés, a stoppé ses commandes et les indicateurs du marché sont subitement passés du vert au rouge. Les principaux clients du lin français sont situés en Chine, en Inde et dans les Pays de l’Est. Depuis, les filatures tournent au ralenti, les commandes se font attendre et les stocks s’accumulent. Celui-ci a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis le début de l’année 2020. Pour 2021, la filière a orchestré une forte baisse des surfaces pour assainir le marché.

6 500 exploitations agricoles cultivent le lin textile, travaillé par 1 500 salariés dans 23 teillages. 120 000 ha cultivés dans treize départements français réalisent 80 % de la production mondiale de lin fibre.

Les plus lus

<em class="placeholder">Antoine Allard, céréalier à Vars, en Charente.</em>
Transmission : « Je souhaite un repreneur qui maintiendra mon exploitation en Charente indépendante et viable »

Antoine Allard est céréalier à Vars, en Charente. N'ayant pas de repreneur familial, il a décidé de se faire accompagner…

<em class="placeholder">Agriculteur consultant le site Telepac afin de faire sa déclaration PAC.</em>
Télépac 2025 : quels sont les points de vigilance pour votre déclaration ?

La campagne 2024 a été marquée par des mesures de simplification de certaines règles de la PAC. Jachères, rotations… Pour…

Apport de solution azotée sur colza. Pour limiter le stress des cultures, mieux vaut suspendre les interventions. © Gutner archives
Episode de gel : 5 points de vigilance pour préserver les cultures et le matériel

Au printemps, les épisodes de gel peuvent stresser les cultures d’hiver, en plein développement. Pour préserver les potentiels…

Prix du matériel agricole : pourquoi restent-ils aussi élevés ?

Le prix du matériel agricole a augmenté d’environ 30 % depuis cinq ans. Nous sommes allés à la rencontre des agriculteurs…

<em class="placeholder">pulvérisateur, côte d&#039;Or plaine de Dijon, désherbage du blé, post semis, prélevée</em>
Flufénacet : quel délai pour utiliser l'herbicide après son interdiction au niveau européen ?

L’autorisation de l’herbicide flufénacet devait arriver à échéance en juin 2025. Les États membres ont confirmé le 12…

La jachère classique doit être en place du 1er mars au 31 août, date qui marque le démarrage de la possibilité de destruction.
Jachère et PAC 2025 : quelles espèces semer et comment les entretenir ?

Les jachères peuvent être mobilisées en tant qu’infrastructure agroécologique pour atteindre le seuil réglementaire de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures