11 millions de tonnes de blé exporté sur 2016-2017
Selon les chiffres diffusés le 10 mai lors du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer, la France exporterait quelque 11 millions de tonnes (Mt) de blé sur 2016-2017. Ces prévisions sont conformes à ce qu’envisageait l’Office à l’automne, et s’affichent en retrait de près de 50 % par rapport aux trois dernières campagnes. 5,8 Mt seraient destinées à nos voisins européens et 5,2 Mt aux pays tiers. Ces estimations incluent un réajustement des ventes vers l’Algérie et l’Afrique subsaharienne, du fait des prix compétitifs du blé français et de la moindre concurrence en cette fin de campagne. « Si cette hypothèse se vérifie, le stock de fin de campagne pourrait ainsi s’alléger à 2,4 Mt (-0,2 Mt par rapport au mois d’avril), en deçà de la moyenne quinquennale de 2,7 Mt », signale l’Office dans un communiqué.
Ouverture élargie au maïs ukrainien
L’Ukraine pourrait bénéficier d’un nouveau contingent d’exportation de 650 000 tonnes de maïs vers l’Union européenne à droit zéro. Octroyé pour trois ans à compter de la publication du règlement européen le validant, ce contingent s’inscrit dans le cadre de la « zone de libre échange approfondi et complet » mise en place entre l’UE et l’Ukraine. Présentée fin septembre 2016 par la Commission européenne, la proposition a été rejetée par la commission Agriculture du Parlement européen. Mais, début mai, elle a reçu l’aval de la commission Commerce international. Pour la CEPM (confédération européenne de la production de maïs), ce serait « un nouveau coup dur porté au maïs et aux producteurs européens ». En maïs, l’Ukraine dispose déjà d’un contingent de 450 000 tonnes à droit zéro pour 2017.
Le chia s’invite en France
Quelle est la plante qui serait la plus riche en omega 3 ? Le chia. Originaire du Mexique, cette labiacée est une sorte de sauge qui a disparu depuis près de 500 ans des régions tropicales et subtropicales où elle était traditionnellement cultivée. Mais elle pourrait retrouver une seconde jeunesse dans l’Hexagone. Avec le soutien de la région Occitanie et de l’Union européenne, une filière de production française est en train de se lancer. La société Panam est parvenue à mettre au point la variété Oruro, inscrite au Catalogue européen et adaptée aux climats tempérés. Une centaine de producteurs participent déjà à cette filière.