OAD
Un compteur automatique de noctuelles
Le comptage des traditionnels pièges à phéromones s’automatise. Grâce à des capteurs reliés à des logiciels, plus besoin de prendre ses bottes, la reconnaissance et le comptage se fait devant un écran
Le comptage des traditionnels pièges à phéromones s’automatise. Grâce à des capteurs reliés à des logiciels, plus besoin de prendre ses bottes, la reconnaissance et le comptage se fait devant un écran
L’outil Captrap est basé sur des capteurs optiques insérés dans des pièges à noctuelles classiques. La noctuelle attirée par une phéromone est étourdie par les produits phytosanitaires contenus dans un bol sous cette phéromone. La noctuelle tombe alors dans ce bol via un entonnoir. Au moment de son entrée dans le bol, les capteurs optiques et sonores la détectent et envoient l’information sur un site web. Celui-ci comptabilise le nombre de déclenchements des capteurs. « Avec ce système, il est possible à tout moment de savoir le nombre de noctuelles tombées dans le piège depuis le début de la saison », témoigne Robert Giovinnazo, de la Société interprofessionelle de la tomate (Sonito) qui teste l’outil depuis un an. Ce comptage continu des noctuelles affranchit de toute intervention humaine et apporte des données journalières. « Pour démarrer le modèle prédictif j’ai besoin de connaître le premier jour de capture du premier vol, continue le spécialiste tomate. Avec ce système, la donnée est plus précise qu’avec un relevé manuel fait toutes les semaines ». Si ce type de piège fonctionne correctement sur noctuelle, il est très dépendant de la qualité de la phéromone. Avec une phéromone peu spécifique, il n’y a pas moyen de vérifier si l’insecte tombé est bien celui recherché.