Isère
Un bilan mitigé pour la noix de Grenoble
« Le climat a vraiment joué contre nous, explique Catherine Petiet, directrice du Comité interprofessionnel de la Noix de Grenoble (CING). Les années où le climat est idéal sont rares, mais les épisodes défavorables sont généralement compensés par des périodes plus clémentes. Cette année, nous avons souffert des conditions climatiques difficiles sur toute la durée de la production, de la floraison au printemps et jusqu’à la récolte à l’automne. » C’est-à-dire un printemps assez froid, le manque de soleil en juin et juillet, générant de nombreuses maladies, et pour terminer l’humidité et le vent qui ont favorisé la chute précoce des noix. Au final, ce sont entre - 20 et - 30 % de noix commercialisables par rapport à 2009 qui a atteint 13 500 t. De plus, portée par l’engouement des consommateurs, la Noix de Grenoble risque de se faire rare jusqu’à la prochaine récolte. Fin décembre 2010, 73 % des volumes avaient été écoulés. D’autant plus que l’export a été particulièrement dynamique avec une reprise vers l’Allemagne et une augmentation de près de 30 % vers la Suisse. Au total, malgré une année déficitaire, c’est déjà 95 % du volume de 2009 qui a été exporté.