Traçabilité : l’Ania confiante mais vigilante
En janvier 2005, la traçabilité des aliments sera obligatoire au niveau européen. Loin de lui créer des sueurs froides, l’industrie alimentaire française, regroupée au sein de l’Ania (association nationale de l’industrie agroalimentaire), considère que la nouvelle réglementation ne bouleversera pas les entreprises qui ont depuis longtemps pris le chemin de l’assurance qualité.
Veiller à la confidentialité des données
Si l’Ania demeure donc confiante, elle reste vigilante sur un certain nombre de points : l’amélioration des systèmes de traçabilité de la production agricole et la généralisation de ceux-ci chez les distributeurs, mais aussi et peut-être surtout, la confidentialité des données.
Les industries agroalimentaires ne veulent en effet pas voir certaines informations contenues dans les fichiers d’identification et de suivi des lots (les recettes et procédés, propriété intellectuelle du fabriquant) être utilisées à des fins d’intelligence économique.
Enfin, l’Ania plaide aussi pour un partage équitable des coûts entre les maillons de la filière.
L’association annonce aussi la parution d’un guide juridique pour ses adhérents, pour la rédaction des contrats.