Saint-Omer adopte EurepGap
A l’occasion de son assemblée générale tenue à Saint-Omer le 18 mai, le président de la coopérative, Daniel Pruvost, a annoncé la volonté de sa coopérative (Sipema) de rejoindre le référentiel EurepGap, tout comme l’on fait avant lui les veilings belges de Malines et de Roulers et l’Union des coopératives de Paimpol et de Tréguier en Bretagne.
La décision de la coopérative légumière de Saint-Omer n’est pas étrangère aux liens de plus en plus étroits qui se tissent entre le veiling Reo (350 producteurs adhèrent à cette démarche pour 30 % de la production) et la coopérative de Saint-Omer. Il y a eu tout d’abord les efforts de Saint-Omer pour rentrer dans l’agréage Flandria dès décembre 2000, puis ce fut les efforts déployés de part et d’autre pour la simultanéité des ventes au cadran du chou-fleur.
Des questions techniques ont repoussé les échéances, mais tout devrait être prêt pour la prochaine campagne endives. Les acheteurs pouvant acheter les légumes produits en Belgique ou sur le marais de Saint-Omer indifféremment à partir du cadran de la Sipema ou celui de Reo à Roulers (Belgique).
Ce passage de certains légumes de la gamme n’empêche pas la coopérative de s’appuyer sur son tout nouveau bureau commercial. “Sa mission première est de valoriser toute notre production de légumes en créant des liens directs avec les centrales d’achat et les grossistes pour une meilleure régularité des ventes mais aussi pour une meilleure information sur l’évolution des marchés”, a expliqué le président.
La coopérative Sipema a mis en place une nouvelle marque commerciale : la marque Tradition Saveur Fraîcheur pour les légumes et des endives passant par le bureau commercial. Ce bureau commercial qui doit permettre “d’augmenter les ventes dans des créneaux porteurs des légumes de qualité permettant une différenciation de prix à l’aval” achète au cadran comme les dix-huit autres acheteurs actuels.
Durant la dernière campagne, la coopérative Sipema a mis en marché 5 680 000 têtes de choux-fleurs (+ 7 %) à un prix moyen de 53 cts d’euros/tête, environ 2 500 t d’endives (chiffre arrêté au 30 avril 2004, + 2 %) et autres légumes.