Pourquoi Pomanjou va investir 29 millions d’euros dans une station fruitière ?
Pomanjou, filiale du groupe Innatis, va regrouper ses activités de stockage-calibrage et conditionnement-expédition, aujourd’hui séparées, sur un seul site implanté à Verrières-en-Anjou dans le Maine-et-Loire.
Pomanjou, filiale du groupe Innatis, va regrouper ses activités de stockage-calibrage et conditionnement-expédition, aujourd’hui séparées, sur un seul site implanté à Verrières-en-Anjou dans le Maine-et-Loire.
La Scica (Société coopérative d’intérêt collectif agricole) Pomanjou, filiale du groupe Innatis, va regrouper ses activités de stockage et de conditionnement dans un unique site situé sur la commune de Verrières-en-Anjou (Maine-et-Loire). Si la société ne souhaite pour l’heure pas communiquer sur ce projet, une délibération votée le 16 janvier par le Conseil communautaire d’Angers Loire Métropole en donne les contours. La collectivité a en effet voté une subvention de 100 000 euros à cet investissement, qui s’élèvera au global à 28,9 millions d’euros.
Pomanjou dispose aujourd’hui d’une station de stockage-calibrage de ses pommes à Ecouflant, ses adhérents étant situés dans un rayon de 70 km autour de cet outil. L’emballage, le conditionnement et l’expédition des fruits sont réalisés sur le site LPC à La Chapelle d’Aligné, dans la Sarthe. Comme l’indique Angers Loire Métropole, c’est pour « rationaliser son process » que l’entreprise a décidé de regrouper l’ensemble de ces activités sur un même site. Un terrain de 3,9 hectares, sur le parc d’activités de l’Océane à Verrières-en-Anjou, accueillera la nouvelle station fruitière frigorifique, d’environ 14 300 m² de surface de plancher.
Le site traitera 15 000 tonnes de pommes par an
La délibération précise que l’investissement s’élèvera à 28,9 millions d’euros, dont 19,4 millions pour la partie immobilière et 9,5 millions en machines. L’équipement accueillera 100 emplois, dont 50 saisonniers, et créera pour le territoire plus de 80 emplois, précise la collectivité. Concernant son activité, le site verra transiter « environ 15 000 tonnes de pommes par an », indiquait l’arrêté préfectoral du 19 janvier 2022, qui dispensait le projet d’une étude d’impact. Cet arrêté précisait par ailleurs que l’établissement LPC ferait l’objet d’une « fermeture prochaine », tandis que le site d’Ecouflant, dont le foncier n’appartient pas à Pomanjou, serait libéré progressivement.