La gamme de salade 4ème gamme bio de Florette vient de s’enrichir de deux nouvelles références : la laitue et la feuille de chêne rouge. Mais, on notera aussi que sur les nouveaux packagings, le terme « responsable » est venu s’ajouter à l’indication Bio.
De cette façon, Florette veut mettre en avant ses avancées dans le domaine de l’emballage des salades, dans le contexte actuel de réduction des plastiques : « Nos salades sont emballées dans des sachets composés de papier permettant d’économiser 37% de plastique par rapport à un sachet de salade Florette de 2018, rappelle Agnès Porte-Chapui, directrice marketing, cela a permis en 2021, d’économiser plus de 265 tonnes de plastiques ». Une fenêtre de transparence a été conservée afin de permettre au consommateur de vérifier la qualité du produit. Cet élément demeure indispensable pour ne pas rebuter le client, pour qui l’opacité de l’emballage demeure un frein.
Abeilles et origine France
Mais, au-delà d’un emballage plus vertueux, Florette veut aussi mettre en avant plusieurs de ses valeurs. D’une part, la marque veut signer sont engagement dans la défense de la biodiversité. Cela se concrétise par le partenariat avec l’entreprise à mission engagée « Un toit pour les abeilles ». Il s’agit de parrainer des ruches, qui, en 2022, devrait permettre à 500 000 abeilles de jouer leur rôle de polinisateur, indispensable au maraîchage. L’autre axe est de mettre en avant l’origine France des salades bio 4ème gamme. Elles sont cultivées en France dès que la saison le permet.
Un marché qui se porte plutôt bien
Le marché de la 4ème en salade est aujourd’hui largement arrivé à maturité, avec plusieurs acteurs de référence et une forte présence de la MDD. Les ventes, en conventionnel, ont tendance a être orientée à la baisse (-3% sur 2021 selon Nielsen). En revanche, le segment du bio se porte plutôt bien (+4%) en ventes valeurs et représente aujourd’hui environ 8% de l’offre totale. Cependant, la distribution a rapidement étendu sa gamme pour répondre à la demande, à laquelle l’amont a peut-être, été en peine de répondre. D’où une propension inflationniste que Florette n’entend pas suivre : « Toutes nos variétés de salades bio portent un PVC unique de 1,90 € le sachet. C’est un prix attractif qui participe aussi à rendre plus accessible le bio » note Agnès Porte-Chapui.
