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Pays de Loire : Val Nantais, une saison correcte

Avec 457 000 e en 2002/2003, la coopérative nantaise a multiplié par deux le résultat net de la saison passée jugée difficile mais elle réussit moins bien qu’il y a deux ans.

Son chiffre d’affaires au 30 septembre 2003 était de 47 millions d’euros. Les prix moyens de la mâche, l’un des produits phare de Val Nantais qui compte pour près de 40 % de son chiffre d’affaires, ont été supérieurs aux années précédentes. Il en a été de même pour le concombre après deux années délicates. En revanche, le poireau primeur, deuxième produit de la coopérative avec 16 % de son chiffre d’affaires, a vécu une mauvaise campagne avec l’approvisionnement concomitant en mai des poireaux d’hiver belges et hollandais.

Val Nantais poursuit le développement de sa gamme avec le lancement cette année de barquettes flowpack de jeunes pousses d’épinards et de roquettes associées à de la mâche. La marque Croq’O’Vert devrait s’étendre à toute la famille des bottes (carottes, navets et oignons). Val Nantais renforce sa collaboration avec Savéol en prenant des participations dans le Gie Croix de Vie spécialisé dans la production d’auxiliaires et en augmentant aussi les hectares de serres en tomates et en fraises, au détriment du concombre. Ce dernier baisse ainsi de 10 % en surface. Les premières exploitations commencent à appliquer le volet vert d’Agri Confiance intégrant les aspects environnementaux dans les activités de production. Courant 2004, les deux stations de conditionnement de la coopérative devraient recevoir une certification Iso 14 001. L’an passé, Val Nantais inaugurait son site internet www.valnantais.com permettant aux consommateurs de suivre à la trace leur barquette de mâche jusqu’au producteur. En un an, 25 000 d’entre eux ont visité le site durant plus de 5 minutes. Cette initiative a été saluée par Frédéric Fréry, professeur en stratégie d’entreprise de l’Ecole supérieure de commerce de Paris. Cet intervenant extérieur a longuement expliqué que les entreprises avaient intérêt à créer de la valeur ajoutée et non de réduire uniquement leurs coûts pour en tirer plus de profit. “La guerre des coûts est perdue d’avance”, affirme-t-il. Avec moult exemples tirés du monde industriel, il a donné avec un humour apprécié de l’auditoire quelques recettes. Dans la filière fruits et légumes, en se créant une solide réputation, les entreprises devraient arriver à dégager plus de marge. En ciblant une publicité sur la mâche de façon récurrente dans le métro parisien, le professeur en stratégie estime que les producteurs doivent être sur la bonne voie, car “il faut éduquer le client pour qu’il apprenne à faire la différence.”

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