Occitanie : la filière régionale, en ordre de marche pour servir la RHD

La première réunion du comité de pilotage “Développement de l’approvisionnement de la RHD en f&l d’Occitanie” s’est tenue le 5 octobre mais la Fédération fruits et légumes d’Occitanie, à l’initiative du projet, n’a que récemment communiqué sur le sujet. Ce fut un beau succès : chambres d’Agriculture, syndicats professionnels (FNPFruits, CR), Aneefel, Interprofession régionale Sud & Bio, St Mamet, Ademe, grossistes (Pomona TerreAzur, Vivalya, Canavese, Sud Primeurs…), Min de Toulouse et Montpellier avaient répondu à l’invitation. Côté restauration, Restau’Co et Sodexo (pour le SNRC) étaient aussi présents. « Le premier objectif de ce tour de table était de permettre aux différents acteurs de se connaître. Ce qui n’était forcément pas toujours le cas », explique Raphaël Martinez, directeur de la fédération. Les échanges ont fait émerger les approches, parfois différentes selon les acteurs, sur la question de l’approvisionnement local. En particulier, l’accent a été mis sur les contraintes techniques et économiques. Les participants ont aussi acté la complexité des marchés publics. « Ce qui en ressort c’est la très forte nécessité d’information, au niveau des produits, des besoins et des acteurs », souligne Raphaël Martinez. Un plan d’action, s’étalant jusqu’en avril 2019, va être mis en place. La Fédération travaille à la construction de fiches produits dédiées à la RHD, compilant les produits et les opérateurs économiques dans la région. De plus, il existe une multitude d’actions locales en termes d’approvisionnement : « Nous suivrons certaines d’entre elles afin de disposer d’indicateurs sur l’approvisionnement local ». L’autre axe est la formation des responsables d’achats (produits, marchés publics…). « C’est un travail important à mener, souligne Raphaël Martinez. Le Min de Toulouse a développé des formations spécifiques tout comme Restau’Co. Nous aurons une réunion avant la fin de l’année au marché de gros dans ce sens. Mais nous n’avons pas vocation à être formateurs, mais plutôt des passeurs d’informations. » Sensibiliser les élus est aussi dans les projets.