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Normandie : le Farmbot a fait sa rentrée

Arrivé de Californie, un petit robot de maraîchage sera d’abord un outil pédagogique pour les établissements agricoles normands.

Robot jardinier, Farmbot est propice à la démonstration et au transfert de connaissances.
© T.Guillemot

Le Farmbot est un petit robot de maraîchage capable de gérer une surface cultivable de 3x1,5 m. Arrivé en kit de Californie au CFA Le Robillard (14) et à l’Institut Lemonier (Caen), son objectif est de familiariser les étudiants aux nouvelles technologies et d’analyser les champs du possible de la robotique appliquée à l’agriculture. « C’est un couteau suisse qui va nous servir à différentes choses », pronostique Florestan Davoult, directeur du CFA.

Un extraordinaire outil pédagogique

Il apporte l’occasion de passer de l’informatique au numérique, du numérique à la robotique, de la robotique à la mécanique, sans oublier la programmation ou l’agronomie voire le social avec pour objectif de « sensibiliser à la triple performance : préservation de l’environnement, réduction de la pénibilité du travail et amélioration des coûts de production ». Son champ d’application est le jardin familial voire le petit maraîchage et l’agriculture urbaine, mais son champ pédagogique est de familiariser la génération estudiantine d’aujourd’hui aux technologies de demain. Le projet prévoit d’apporter des évolutions pour l’adapter aux conditions climatiques et culturales normandes. Les élèves et étudiants pourront s’initier aux principes de la R & D et conduiront des essais avec des équipes de recherche et des professionnels du secteur horticole. Les améliorations techniques envisagées permettront aussi de gagner en autonomie (association avec des panneaux solaires ou cuve de récupération d’eau), en efficacité (capteurs, base de données des espèces gérées par l’outil ou d’augmenter les rendements produits sur de petites parcelles). Ces Farmbot français renforcent la Normandie comme région précurseur sur le numérique. L’an prochain, neuf sites Farmbot devraient être actifs.

Thierry Guillemot

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