A l’occasion du début de la saison de la noix et de la sortie du nouvel accord interprofessionnel d’Interfel sur la noix fraîche, voici quelques conseils pour garantir une conservation optimale de la noix fraîche en magasin. On peut les retrouver dans le « Guide professionnel Noix fraîche » élaboré par Interfel et le CTIFL.
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Bien différencier une noix fraîche d’une noix sèche
Dans la saison de la noix, c’est la noix fraîche qui ouvre le bal avec une récolte dès la première semaine de septembre. La noix fraîche se récolte à maturité et n’est pas séchée avant d’être vendue. Sa commercialisation se fait juste après la récolte et ne dure que « quelques semaines », de septembre à novembre. Un produit spécifique et de saison donc qui mérite une belle mise en avant. La noix sèche est, elle, disponible toute l’année. Attention à ne pas confondre noix fraîche et « noix nouvelle récolte », mention qu’Interfel conseille de ne pas employer car elle est confusante et ne caractérise pas la noix.
Visuellement, la différence entre une noix fraîche et une noix sèche ne se fait vraiment qu’une fois la noix ouverte. Les cerneaux de la noix fraîche sont clairs, presque blancs, et recouverts d’une peau que l’on peut facilement retirer si l’on souhaite une saveur plus douce. Cette fine peau apporte en effet une petite amertume qui peut être recherchée par les amateurs.
Mettre la noix fraîche en avant dans le rayon
Afin de faciliter la vente de ce produit primeur, il est conseillé de positionner la noix fraîche « dans une zone bien visible par le client », conseille le CTIFL, dans la zone « Produits de saison » par exemple, juste à côté des produits stars de la période comme la pomme ou le raisin, ou des produits plus spécifiques comme la figue… Un affichage signalant la disponibilité de la noix fraîche permet d’attirer le consommateur. C’est aussi un bon support pour l’informer sur ses caractéristiques.
En cas de présence simultanée des deux types de noix (fraîche et sèche) dans le rayon, le CTIFL conseille de ne pas les présenter côte à côte, afin d’éviter le mélange des lots et la confusion côté consommateurs.
Eviter que les noix fraîches ne moisissent
Fruit sensible car encore gorgée de son humidité naturelle (teneur en eau supérieure à 20 %), la noix fraîche doit être commercialisée et consommée dans les meilleurs délais. En magasin, il est conseillé de la conserver entre 1 et 4° C pour éviter le développement de moisissures. Sans meuble réfrigéré, il faut ne mettre en rayon de petits volumes de noix fraîches et privilégier le réassort au fil de la journée, tout en créant néanmoins un effet de masse, au moyen de corbeilles ou autres éléments, pour favoriser l’acte d’achat.
Toujours afin d’éviter les moisissures, en rayon, le lot doit être aéré en le remuant régulièrement, de manière délicate afin de ne pas abîmer les coques, plus fragiles. A noter qu’une noix moisie à l’extérieur l’ait forcément aussi à l’intérieur. Il faut donc écarter toute noix moisie (vérifier dès l’arrivage) car elle peut en outre contaminer le reste du lot.
Faire connaître la noix fraîche : former les équipes et informer les consommateurs
Il est aussi important de former ses équipes aux spécificités de la noix fraîche par rapport à la noix sèche, pour une meilleure gestion du produit en magasin, mais aussi en tant que relai pour informer et conseiller le consommateur. Pour vendre ce produit d’exception et provoquer le réachat, il est en effet important que le consommateur le différencie des noix sèches. Il doit être informé de son délai de conservation à domicile (une semaine après l’achat maximum) et qu’il sache aussi que la noix fraîche doit être conservée au frais, dans le bac à légumes du réfrigérateur par exemple.
