Melon : les surfaces de production se stabilisent
“Les surfaces en melon restent stables, ce qui nous satisfait”. Président de la section nationale melon, Bernard Borredon ne cache pas sa satisfaction devant la stabilisation des surfaces en France. Après des années de forte érosion, (la production a perdu 1 000 ha en huit ans), la filière semble avoir trouvé son point d’équilibre. Ainsi donc, pour 2004 le rapport des forces en place ne bouge pas. Chacun des trois bassins conserve ses spécificités et son calendrier, les variations se faisant vraiment à la marge.
Le Sud-Est reste la première région de production. En Paca-Drôme, on remarque une stabilité globale de la production, avec toutefois un peu moins de plantations très précoces sous tunnels et un développement des variétés écrites sous tunnels. En Languedoc-Roussillon, la campagne 2003 a plutôt été mauvaise pour les zones du littoral. On assiste à un resserrement variétal sur le précoce comme sur le tardif. En plein champ, la saison se prolonge avec des rendements supérieurs et des fruits de qualité. A noter, la relance de la production du haut Gard.
Dans le Centre-Ouest, les producteurs importants de la région ont stabilisé leurs surfaces en procédant toutefois à un recentrage variétal. Mais l’étalement de la production après le 15 septembre pourrait être freiné par des problèmes de main-d’œuvre.
En Aquitaine-Gers, c’est aussi la stabilité. A noter toutefois un petit retard dans les plantations en chenilles. Enfin, en Midi-Pyrénées, 2004 devrait être l’année de l’IGP melon du Quercy, attendue pour le démarrage de la campagne. Les surfaces sont annoncées en légère hausse (+ 2%).
2003 en melon a été marquée par un début de saison difficile, mais finissant sur des standards commercialement bons. D’où la volonté de la section nationale de travailler ce créneau en renouvelant notamment l’opération “Garfield”.