Cotations : tendances et perspectives de la semaine 6
Marché du poireau : de plus faibles apports
Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 6
Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 6
Tendance : un commerce toujours perturbé
La demande est restée prudente, ces derniers jours, sur un marché des légumes toujours perturbé par le manque de visibilité lié au contexte sanitaire. Des concessions de prix ont été nécessaires pour animer les ventes, notamment en chou-fleur, en salade ou encore en endive. Une reprise de la tendance semblait toutefois s'esquisser, en vue du week-end et de températures attendues plus hivernales. En fruits, les mesures sanitaires et la moindre activité au stade grossiste sont restées également des facteurs limitants du commerce. Mais le bon niveau de déstockage a facilité le maintien des prix, en kiwi, voire quelques hausses, en poire et en pomme.
Perspective : une météo plus propice
Le manque persistant de visibilité du marché, avec les mesures sanitaires (et leurs éventuel durcissement dans les jours à venir) et le début des vacances de février (zone A) sont des facteurs susceptibles de freiner l'activité commerciale. La baisse sensible des températures, cette semaine, pourrait toutefois atténuer la pression sur le marché, grâce à son effet à la fois positif sur l'acte de consommation et limitant sur le développement des productions. En fruits, si un ralentissement des écoulements est envisageable, avec les congés scolaires, la pression limitée des stocks, en pomme, poire, kiwi, devrait faciliter le maintien des cours.
Carotte : hausse des prix
Le courant d'affaires s'est légèrement réduit (3.300 t, dans le Sud-Ouest), du fait de certaines difficultés de réassorts et d'une activité grossiste toujours hétérogène. Les prix ont néanmoins gagné en fermeté.
Un courant de ventes devrait perdurer, vers les GMS, mais l'activité grossiste et RHD restera en retrait. La plus faible pression de l'offre et le froid sont toutefois susceptibles de conforter la fermeté des prix.
Chou-fleur : une demande encore prudente
Le plus faible disponible breton, en fin de semaine 5 (617.000 têtes, commercialisées vendredi) s'est négocié en légère hausse, malgré une demande encore globalement prudente, sur l'Hexagone.
La météo plus fraîche, par son effet à la fois sur le développement des volumes et sur la consommation, pourrait compenser l'effet limitant des vacances de février sur l'activité commerciale.
Échalote : fermeté des cours
Le ralentissement de l'activité s'est confirmé, ces derniers jours. Pour autant, les prix bretons continuent de se raffermir (2,45 euros/kg, à l'expédition), au fur et à mesure du déclin des disponibilités.
Endive : des besoins mesurés
Les ventes ont légèrement repris, avant le week-end, justifiant la petite hausse des prix, sur un marché hebdomadaire cependant bien pourvu (4.320 t dans les Hauts de France) et globalement calme.
Le marché s'annonce un peu moins fourni en offres, en ce début de congés scolaires, tandis que la météo sera plus hivernale, ce qui pourrait redonner un petit coup de fouet au commerce.
Oignon : écoulement satisfaisant
Malgré une activité grossiste toujours en retrait, un bon écoulement a été enregistré, en semaine 5, soutenu par des actions promotionnelles en GMS et par l'export. Les cours ont été facilement reconduits.
Poireau : de plus faibles apports
Les pluies ont ralenti singulièrement la production (difficultés importantes d'arrachage). Face à une demande souvent intéressée, ce manque de disponibilités s'est écoulé à des cours revus à la hausse.
La persistance de difficultés d'arrachages et l’installation d’un temps plus froid risquent de maintenir le marché peu approvisionné et de favoriser ainsi la tenue de niveaux de prix plus fermes.
Pomme de terre : un commerce calme
Le marché du frais est resté peu animé, axé sur certaines promotions, et les prix légèrement plus flexibles. À L'export, le durcissement des contraintes sanitaires, dans plusieurs pays, a pesé sur l’activité.
Le manque de visibilité restera un frein au commerce. Un flux pourrait toutefois se maintenir, avec le froid et pour des achats de sécurité (en vue d'une éventuelle évolution de la situation sanitaire).
Salade : un contexte peu favorable
Le redoux climatique, ces derniers jours, notamment dans le Sud-Est, a favorisé la maturité des plants et entraîné un regain de production, se soldant par un repli des prix, pour la plupart des variétés.
Le niveau encore fourni de l'offre, en début de semaine 6, et le début des congés sur l'Hexagone sont de nature à peser sur les prix, même si le froid est susceptible d’atténuer ensuite cette pression.