Rhône
Les marchés de plein air lyonnais se portent bien
L’édition 2017 de l’étude sur les achats des consommateurs de la région lyonnaise montre que le commerce traditionnel reprend des couleurs.
L’édition 2017 de l’étude sur les achats des consommateurs de la région lyonnaise montre que le commerce traditionnel reprend des couleurs.
La CCI Lyon Métropole Saint-Étienne Roanne vient d’éditer la 10e édition de son “Enquête consommateurs” qui, tous les cinq ans, fait le point sur les habitudes d’achats dans la région. Elle est le fruit d’une collaboration avec la Métropole de Lyon, la ville de Lyon, la Chambre de métiers et de l’artisanat, le Sepal (Syndicat d’études et de programmation de l’agglomération lyonnaise), le Syndicat mixte du Beaujolais, le Syndicat de l’Ouest lyonnais.
Si l’étude note la stagnation des grandes surfaces, elle indique que, pour la première fois depuis 1980, les petits commerces ne perdent plus de parts de marché et que le commerce non sédentaire alimentaire progresse légèrement. Ainsi, la part des marchés forains en 2017 a atteint 6,7 %. Sur Lyon Villeurbanne, elle est même de 9 %. Les fruits et légumes demeurent le premier produit vendu avec 32 % et ils ont progressé de 1,5 %. Un ménage de la région lyonnaise dépense, en moyenne, 700 € pour l’achat de ses fruits et légumes par an (401,80 € en2016 au niveau national selon FranceAgriMer). Le chiffre d’affaires en alimentaire des marchés s’établit à 464 M€, soit une progression de 20 % par rapport à la période précédente. L’émergence de marchés de l’après-midi ou spécialisés (bio, producteurs…) a boosté les ventes sur la commune de Lyon : le chiffre d’affaires est ainsi passé de 124 M€ à 163 M€, soit +30 % en cinq ans.