Aller au contenu principal

Marchés de gros
Les marchés de gros renforcent le dialogue avec la “ferme France”

La journée nationale organisée par la Fédération des marchés de gros français a été un vrai succès, montrant la place notable de l’intermédiation dans la filière.

Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Didier Guillaume (3e à gauche) a tenu a être présent à la signature de la charte d'engagement entre FNSEA, JA, CGAD, CGI, Restau'Co et FMGF.
© Philippe Gautier - FLD

La 3e journée nationale des marchés de gros de France, qui s’est déroulée le 30 novembre dernier au Sénat, a marqué une évolution profonde des relations entre grossistes, agriculteurs, restaurateurs et commerçants. Certains actes et certaines paroles sont allés dans ce sens. Le premier signal fort fut la signature d’une charte d’engagement entre la fédération des marchés de gros, la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, la CGI, la CGAD et Restau’co et cela sous l’égide de Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture.

Cette charte porte sur différents thèmes (valorisation de produits, offre en restauration collective, formation, actions pour le développement durable, gouvernance). Au cours des tables rondes, certaines prises de position ont souligné un changement d’ambiance. Ainsi, Samuel Vandaele, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs a indiqué que « les marchés de gros sont créateurs de valeur, mais c’est surtout le lieu où la valeur est la mieux répartie » avant d’ajouter que les plates-formes locales pour la restauration collective (qui irritent plutôt les grossistes) ont besoin d’une capacité d’approvisionnement constant et dans cette optique, « si l’expérience est pérenne, cela sera avec les marchés de gros ».

Bien évidemment, tout n’est pas totalement rose. Le sujet de la contractualisation, ardemment désirée par l’amont, et repoussée en l’état des choses par les grossistes fruits et légumes, est un point d’achoppement. Les plans alimentaires territoriaux (PAT), mettant souvent en exergue l’offre locale voire “locavore”, peuvent à terme en être un autre.

Marc Nielsen, chargé de mission à l’association “Terres en Ville”, présentant une étude sur la place de la logistique et du commerce alimentaire dans les PAT, a souligné l’importance de cohabitation des deux circuits (court et long) quand la disponibilité en offre locale posait problème. L’expérience du nouveau Min de Nantes (ouverture prévue en avril 2019) qui est inscrit dans le PAT de Nantes Métropole ou celle du GIE des grossistes de Lille en lien avec la production en faveur de la restauration collective montrent que, sur ce sujet, les frontières ne sont pas figées.

Samuel Vandaele (JA) : « Les marchés de gros sont surtout le lieu où la valeur est la mieux répartie ».

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

Pommes : comment Blue Whale entend dynamiser le rayon pommes ?

Redynamiser le rayon pommes pour faire face à la baisse de consommation de ce fruit : c’est la mission que s’est donnée…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Montage de trois photos : portrait de Serge Le Bonniec ; des palettes de choux-fleurs ; un entrepôt vue de dehors avec un camion
« J’ai toujours su qu’un jour je reviendrai dans ce métier passionnant qu’est l’expédition de fruits et légumes » : Serge Le Bonniec, expéditeur de légumes à Paimpol

En Bretagne, rencontre avec Serge Le Bonniec, un « gars du pays de Paimpol », tombé dans la marmite des fruits et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes