Bretagne
Le Récolteur, la réponse d’Eureden à la distribution de produits locaux
La coopérative bretonne installe des stands de produits locaux dans ses magasins. Elle entend aussi étendre son offre de services à sa clientèle.
La coopérative bretonne installe des stands de produits locaux dans ses magasins. Elle entend aussi étendre son offre de services à sa clientèle.
Quatre magasins de la coopérative Eureden (deux Magasin Vert, deux Point Vert) accueillent depuis l’été une nouvelle offre en produits locaux bretons. « La réflexion sur la vente des produits locaux dans nos magasins existait depuis plusieurs années, précise Dominique Loriot, directeur Réseau alimentaire de la branche Distribution verte à Eureden. En février 2019, le projet Le Récolteur a été lancé. » Des focus groupes ont donc été organisés avec les adhérents : « Face à une tendance sociétale forte et à la fragmentation de la distribution, il est apparu pertinent de développer cette offre. De plus, la coopérative était tout à fait légitime à le faire », explique-t-il.
200 à 250 produits par magasin
Le projet s’est développé et a été validé par la coopérative, pour arriver à l’installation de quatre stands Le Récolteur à Concarneau (Finistère), Saint-Avé (Morbihan), Carhaix et Matignon (Côtes-d’Armor) en juin dernier. Situé en entrée de magasin, il couvre entre 30 et 50 m2 et propose un mix de produits frais et transformés .« Nous avons établi une charte spécifique. Nous proposons aussi bien produits conventionnels que bio. 85 adhérents, situés dans un périmètre de 50 km autour du magasin, participent. Soit environ 900 produits, dont 200 à 250 sont proposés par magasin. » La logistique est assurée par les véhicules frigo de la coopérative. Un adhérent assure l’animation du stand (à mi-temps). Difficile d’afficher déjà des résultats mais, « dans trois magasins sur quatre, 20 % des clients ont acheté systématiquement un produit Le Récolteur », précise Dominique Loriot.
Des stands éphémères en plus pour le produits saisonniers
L’objectif est d’équiper entre 15 à 20 magasins par an (sur un parc de 80 magasins sélectionnés) et de développer d’autres services : « Cet automne, nous lançons un stand éphémère. Il s’agit d’une charrette proche du stand. C’est pour les offres saisonnières de nos adhérents : pommes bio, par exemple, choux-fleurs, artichauts… Nous réfléchissons aussi à placer des distributeurs automatiques de 80 slots : c’est déjà le cas à Carhaix et Concarneau », conclut Dominique Loriot.