Le “Paris” de la fraise de Carpentras...
Gariguette, Ciflorette et Pajaro ont pris le TGV, la semaine dernière pour monter à Paris : objectif se faire connaître et faire parler d’elles en multipliant rencontres et dégustations. Au programme : salon d’honneur de l’Elysée, précédant de peu la Reine d’Angleterre; jardin d’hiver du Sénat en compagnie de son président Christian Poncelet ; visite de courtoisie à Marie Josée Roig, maire d’Avignon et nouvelle ministre de la Famille ; dans un autre genre rencontre avec Etienne Mougeotte et Patrick Lelay, patrons de TF1, puis avec la créatrice de mode Agnès B et enfin clôture du festival du film de Paris. Au bilan : beaucoup de photos, de reportages donc une opération réussie pour la confrérie de la fraise de Carpentras et du Comtat.
Dans le même temps, les JA avait choisi de se rappeler au bon souvenir de la distribution. L’hégémonie de la fraise espagnole en ce début de saison et ses prix très compétitifs disqualifient la production locale. Aussi les JA avaient-ils invité Auchan, Carrefour, Casino et “Que choisir” pour un débat in situ dans une serre du Comtat. Les uns souhaitant des mises en avant avec des prix à la hauteur des coûts de productions locaux, les autres insistant sur la nécessité d’offrir des produits peu chers pour satisfaire une frange importante des consommateurs, et de gérer leur propre concurrence. Un exemple cité par Carrefour : “nous achetons la fraise d’Espagne à 0,8€ la barquette de 500 grammes et 3,50€ celle de Carpentras ou de sa région. “Des opérations de promotion de la fraise de Carpentras ont eu lieu pour le week pascal dans certains points de vente. Mais les JA devront garder à l’oreille, la phrase d’un participant : “il en faut pour tout le monde, pour tous les goûts et pour toutes les bourses.”