Pommes de terre bio
Le marché de la pomme de terre bio poursuit sa croissance
La récolte bio à destination des circuits longs est estimée à 49 000 t pour cette campagne, selon une enquête AND/CNIPT.
La récolte bio à destination des circuits longs est estimée à 49 000 t pour cette campagne, selon une enquête AND/CNIPT.
En ce début d’année, le CNIPT a publié les résultats de l’enquête sur le marché de la pomme de terre bio, commandée à AND. Il en ressort que la récolte 2019-2020 est estimée à un peu moins de 42 000 t. L’échantillon interrogé représentant environ 85 % du marché sous contrat, avec une commercialisation en circuit long, la récolte globale française de pomme de terre bio pour le circuit long est donc estimée à 49 000 t. Cette prévision de volume représenterait une hausse de 36 % par rapport à la précédente campagne, qui avait observé une baisse marquée de récolte (-13,5 %). « L’augmentation des volumes pour 2019-2020 est la conséquence directe de meilleurs rendements ainsi que de l’augmentation des surfaces emblavées », note Violaine Romieu, d’AND. Les surfaces sont en effet estimées en hausse de 6,3 % sur un an (1 700 ha).
Une croissance sur tous les segments
La part des volumes dédiés au frais (34 300 t pour l’échantillon) est en croissance : +35 % sur un an. La part des volumes dédiés à l’industrie (7 600 t) poursuit également sa croissance (+43 % sur un an). Elle est en moyenne de 3 % par an depuis la campagne 2015-2016.
Selon AND et le CNIPT, le marché total du frais en production biologique, y compris les circuits courts et le maraîchage, est estimé à 70 000 t environ pour la campagne 2019-2020. Ce volume représente ainsi environ 6 % du marché global de la pomme de terre en frais.
Des enjeux certains pour la filière
« La Commission Bio du CNIPT se réunira dans le courant du premier trimestre 2020 pour travailler et approfondir certains enjeux auxquels la filière doit répondre, tels que la segmentation culinaire, la disponibilité des plants à partir de 2020 (avec le passage en hors dérogation), la loi Alimentation et la demande en RHD », conclut Violaine Romieu.