Le Gnis répond à Semences paysannes
Le Gnis répond aux allégations du réseau Semences paysannes. “Ce réseau fait circuler une pétition qui présente les semences paysannes comme répondant naturellement mieux au goût des consommateurs (...). Il s’appuie sur la nostalgie d’un monde paysan qui serait à lui seul garant du vrai du naturel et de la qualité”, note ainsi le communiqué du Gnis. Le groupement poursuit en soulignant que “ce réseau plaide pour un marché totalement libéral des semences, contre une réglementation destinée à favoriser les échanges tout en luttant contre les abus de la pratique ancienne de colportage et des marchés forains. Cette réglementation a été élaborée par le ministère de l’Agriculture à la demande des agriculteurs qui voulaient des garanties sur l’identité des semences et sur leurs qualités biologique et sanitaire. Cette réglementation, devenue européenne, s’est construite sur la création d’un catalogue des espèces et variétés (...) Ces règles permettent de répondre à deux objectifs essentiels, indique le communiqué : protéger les agriculteurs contre les tromperies en leur garantissant l’identité et la qualité des semences. Faciliter les échanges grâce à des normes et définitions communes sur des critères tels l’identité variétale, la pureté variétale et spécifique, la faculté germinative, etc.”