« Le drainage est le point clé de la réussite d’une replantation asperge sur asperge »
David Ducourneau, producteur d'asperge dans les Landes, pratique la replantation asperge sur asperge depuis vingt ans. Certains usages comme le drainage sont pour lui essentiels.
![<em class="placeholder">préparation du sol asperge</em>](https://medias.reussir.fr/fruits-legumes/styles/normal_size/azblob/2025-01/_314790_document.jpg?itok=d6jgsPAF)
![<em class="placeholder">David Ducourneau, producteur d’asperges</em>](https://medias.reussir.fr/fruits-legumes/styles/normal_size/azblob/2025-01/_314795_document.jpg?itok=_x_Ht031)
Producteur d’asperges près de Mont-de-Marsan, David Ducourneau cultive 45 hectares d’asperges, dont une quinzaine en replantation. « Je replante depuis vingt ans sur certaines parcelles qui en sont parfois à la troisième replantation », mentionne le professionnel. Selon lui, le drainage est le point clé de la réussite d’une replantation asperge sur asperge. « Il faut drainer ces parcelles plus que celles qui accueillent du maïs », ajoute-t-il. David Ducourneau relève aussi l’importance du travail du sol avant la réimplantation de la culture, notamment plusieurs passages sur le rang avec des disques à 60 centimètres de profondeur.
Depuis trois ans, il teste le travail à la rotobêche permettant un travail en profondeur avec moins de tassements du sol. Enfin sur les parcelles replantées, son choix variétal s’est fait sur Vitalim. En revanche, selon Ophélie Lendoni, technicienne asperge de Maïsadour qui suit trois producteurs en replantation, les résultats sont décevants bien que toutes les précautions semblent avoir été prises. « Les replantations ont été réalisées l’année suivante, dans l’entre-rang, avec apport de micro-organismes et la variété Grolim », détaille la technicienne. Pour autant, elle ne peut que constater des pertes de plants, parfois dès la première année, entraînant des rendements médiocres pouvant atteindre moins 40 % en quatrième année.