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Bretagne
Le coco de Paimpol fête deux décennies d’AOC

Pour les 20 ans de son AOC, le syndicat du coco de Paimpol organise une grande fête sur les quais de Paimpol, le 25 août. D’autres animations sont prévues tout au long de l’année.

L’AOP s’appuie sur l’histoire, la tradition de la récolte manuelle et les multiples déclinaisons culinaires du Coco de Paimpol.
© UCPT

À l’occasion des 20 ans de son AOC, le Syndicat du coco de Paimpol s’associe au Comice de Paimpol-Plouha (Côtes d’Armor) pour organiser le 25 août une grande fête mettant en avant les produits du territoire. Un concours de plumage et d’écossage, des dégustations, un repas à base de coco de Paimpol seront organisés à Paimpol et le petit haricot demi-sec sera mis à l’honneur tout le week-end par les restaurateurs. « La fête marquera le lancement de la campagne qui s’étale du 20 août à mi-octobre » explique Guillaume Rostoll, responsable communication de l’UCPT. D’autres animations sont prévues dans l’année en magasin et sur les MIN pour mettre en avant les qualités gustatives du coco de Paimpol. Ramené du Chili en 1928 par un marin, celui-ci s’est bien adapté au climat et au sol bretons. D’abord récolté en sec et écossé, il est commercialisé en frais en gousses depuis 1948, la vente en frais permettant de mieux valoriser ses qualités gustatives. En 1998, il est le premier légume frais français à obtenir une AOC, suivie d’une AOP en 1999. « L’AOC a permis de faire reconnaître les particularités de ce haricot et le savoir-faire des producteurs et de maintenir la production. » précise Guillaume Rostoll.

6 000 t prévues en 2018

Cette année, 205 producteurs de 84 communes ont semé entre 750 et 800 ha pour un volume prévu de 6 000 t. Après le changement du mode de rémunération des cueilleurs l’année dernière (cf FLD hebdo du 19 juin 2017), qui avait entraîné une baisse de 25 % des surfaces, les producteurs se sont adaptés et les surfaces sont identiques à celles de 2017. Le climat ayant été sec, peu propice aux maladies, la qualité est bonne. L’interdiction en 2018 du Pyristar a par contre entraîné des dégâts de mouche des semis sur 15 % des surfaces. Vendu surtout dans le Sud-Ouest, l’Ouest et la région parisienne, un peu au Benelux, le Coco de Paimpol est proposé en sac de 10 kg et, depuis quelques années, en sacs de 5 kg et 1 kg, segments qui progressent. Les producteurs réfléchissent aussi mais avec prudence à l’écossage mécanique, qui faciliterait sa commercialisation. Mais, cela n’est actuellement pas prévu dans le cahier des charges de l’AOC.

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