Roussillon
L’Artichaut sur la voie d’une IGP et d’une marque collective
Tout remonte à 2009 lors du dépôt du cahier des charges auprès de l’INAO et puis après une année entière d’enquête, les producteurs d’artichaut du Roussillon ont reçu enfin un avis favorable pour une demande d’IGP Artichaut du Roussillon. « Nous devrions avoir une réponse positive de la commission de l’INAO en janvier », annonce Valentine Fina en charge des produits sous signe de qualité du Roussillon. Au total, une soixantaine de producteurs adhèrent au syndicat et les quatre plus importantes stations de conditionnement du département (UDC Terranéo, Plaine du Roussillon, Ille Roussillon et les Etablissements Blasco), mais l’IGP pourrait rassembler bien plus de producteurs (150) et davantage d’opérateurs. « Pour l’heure, en termes de volumes, nous ne pouvons faire que des estimations (60 % de la production qui s’élève à 7 000 t (540 ha)), ce qui porterait sur 4 500 t. » L’IGP porte sur plusieurs variétés : Blanc Hyerois, Calico, Popvert, Salambo et Violet. « Les professionnels espèrent augmenter la notoriété de leur production et assurer le maintien des surfaces. On table sur 2013 pour l’obtention de l’IGP par Bruxelles », ajoute-t-elle. En parallèle, le syndicat travaille à la mise en place d’une marque collective : Artichaut du Roussillon le cœur du Sud.