Bretagne
L'Afrique cherche des investisseurs bretons pour ses fillières fruits et légumes
Plus de 1 400 personnes ont participé à la 4e édition de l'Open de l'International : l'accent était mis sur l'Afrique qui recherche des investisseurs pour développer ses filières f&l.
Plus de 1 400 personnes ont participé à la 4e édition de l'Open de l'International : l'accent était mis sur l'Afrique qui recherche des investisseurs pour développer ses filières f&l.
Créé il y a quatre ans par Bretagne Commerce International (BCI), l'Open de l'International vise à permettre aux entreprises bretonnes de trouver, en une journée, les informations et contacts pour se développer à l'international. Cette année, l'accent était mis sur l'Afrique, avec Feel Africa, rencontre d'entrepreneurs bretons et africains de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
Avec plus d'un milliard d'habitants, 2 milliards d'ici 30 ans, une classe moyenne croissante, l'Afrique intéresse les entrepreneurs bretons. Bretagne Filières, structure créée par BCI pour développer des filières agricoles et agroalimentaires dans les pays émergents et créer de la valeur ajoutée dans les pays et en Bretagne, est aujourd'hui focalisée sur l'Afrique. Des projets de filières maraîchères ont été ainsi développés ou sont en cours de développement au Nigéria et dans d'autres états d'Afrique de l'Ouest. Et plusieurs pays (Congo, Burkina Faso, Gabon...) sont à la recherche d'investisseurs pour y développer des filières, notamment en fruits et légumes.
Bretagne Filières, créé par BCI développe notamment des filières maraîchères en Afrique de l'Ouest.
« Le Congo a des terres fertiles inexploitées, de l'eau, du soleil, la volonté d'accompagner les entreprises par des aides incitatives, a exposé Henri Djombo, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche du Congo. Et la France recherche des produits exotiques, des bananes, des mangues. Venez investir au Congo pour produire et alimenter les marchés européens et américains. » Au Burkina Faso, le programme Pafasp mis en œuvre avec l'appui de la Banque mondiale a déjà permis de nombreux développements en production, collecte, transformation et exportation de fruits et légumes, notamment oignons et mangues. Et l'Etat burkinabè met aujourd'hui en place un grand pôle de croissance agro-industriel, avec les infrastructures nécessaires, un lac permettant d'irriguer 25 000 ha et un institut de formation agricole et agro-industrielle. 3 300 ha sont déjà exploités et 15 000 ha supplémentaires seront mis à disposition des investisseurs en 2017 pour y développer des filières céréales, horticoles et maraîchères.