Paca
La Tour en Provence bientôt sur le créneau de la pomme bio
Début de campagne plutôt engageant pour le producteur provençal en pommes et poires qui peaufine sa future offre en bio.
Début de campagne plutôt engageant pour le producteur provençal en pommes et poires qui peaufine sa future offre en bio.
La Tour en Provence a participé à l'opération “Vergers ouverts” les 27 et 28 août derniers. Le week-end a été finalement plutôt calme. « Nous n'avons accueilli qu'une trentaine de personnes, regrette David Verdier, gérant et responsable commercial de l'entreprise. Cette faible participation tient peut-être au fait que l'événement se tenait le dernier week-end du mois d'août, à la fin des vacances. Je reconnais que cela est, en fin de compte, un peu frustrant. » On pourra peut-être aussi avancer que La Tour en Provence a rejoint la démarche “Vergers écoresponsables” que très récemment (septembre 2014) et qu'il faut un peu de temps pour s'imposer. En décembre 2015, La Tour en Provence a décidé de se lancer dans la production bio. « Avec mon frère Thierry en charge de la production, nous avons noté que le bio prenait des parts de marché, se souvient David Verdier. Nous ne voulions pas être les derniers sur le créneau. » Cette nouvelle production bio est située sur les vergers de La Jasse, près de Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône) et couvre entre 30 et 35 ha, ce qui offre un potentiel de 1 000 t, soit 10 % de la production globale en pommes (10 000 t). La première commercialisation, modeste en volumes, sous l'indication “Produit en reconversion” est prévue pour 2017.
David Verdier, gérant : « Nous ne voulions pas être les derniers sur le créneau de la pomme bio ».
En tout cas, la récolte a commencé pour les deux principaux produits de La Tour en Provence : la poire et la pomme (cette dernière représentant 80 % des tonnages). David Verdier précise : « En poires, le début de campagne est satisfaisant malgré un manque en guyot. Côté pommes, cela se présente plutôt bien avec des vergers offrant qualité et quantité. Evidemment, nous n'avons que deux semaines de commercialisation derrière nous, et il ne faut pas tirer de conclusions. » Environ 30 % des tonnages partent vers l'exportation. « L'Algérie demeure notre première destination avec 50 % des envois, mais nous expédions aussi vers la Suisse, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Sur cette destination, pour l'instant, les effets du Brexit ne se sont pas fait vraiment sentir. Nous n'avons pas souffert », souligne David Verdier.