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La filiale Valorhea se charge des services du BGSO

C’est dans le cadre du sial que François Lafitte, président du BGSO a tenu à annoncer officiellement la création de la filiale Valorhea, dont la mission est de fournir des services personnalisés aux OP et entreprises du bassin. Le comité va, bien entendu, poursuivre ses actions d’intérêt général, mais Valorhea fournira désormais aux adhérents toute une panoplie de prestations adaptées aux besoins spécifiques. Les domaines de compétence de la nouvelle filiale sont capables de répondre à tous les enjeux des entreprises de la filière : OCM et projets d’investissement, solutions informatisées, qualité, animation et marketing produits, veille concurrentielle.

Des cotisations en baisse

Cette évolution nécessaire du comité économique a déjà permis la réduction de près de 30 % des cotisations et la création s’est faite sans le moindre plan social : parmi les 29 salariés du BGSO, certains ont vu leur activité basculer vers Valorhea. Depuis septembre date du démarrage de son activité, la filiale de services du BGSO totalise un chiffre d’affaires de 300 000 E et espère atteindre les 600 000 E d’ici à la fin de l’année.

Cette évolution rendue quasiment obligatoire à cause de la chute importante des crédits accordés aux offices, devrait contribuer à améliorer l’incapacité de fonctionnement dans laquelle se sont enlisées les sections produits. Il devenait difficile de continuer, tant la production est aujourd’hui durement atteinte par le coût de plus en plus lourd de la main-d’œuvre et la perte de compétitivité, notamment pour la salade, la tomate, la fraise non segmentée, l’asperge affaiblie par la production hongroise, la pêche nectarine qui subit la concurrence espagnole, le raisin et l’ail dont le marché souffre face à la production chinoise. Les services de Valorhea, apportés dans le cadre d’une facturation individuelle, devraient permettre d’alléger encore les coûts de fonctionnement du BGSO, qui prévoit à terme une seconde baisse des cotisations de quelque 30 % supplémentaires.

La promotion des f&l continue de préoccuper

Pour les producteurs gravement touchés par la crise de cet été, il n’empêche que le malaise demeure, et François Lafitte continue de déplorer la réduction des moyens de prévention et de gestion de crise par les Pouvoirs Publics. “Aujourd’hui, les moyens publics ne sont pas suffisants pour accompagner les efforts des producteurs, de même, l’accord interprofessionnel, qui est intervenu fin août dans le cadre de l’article 49 de la loi NRE sur la promotion des fruits et légumes est arrivé bien tard, la communication sur les prix étant indispensable pour relancer la consommation, surtout dans les périodes délicates.”

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