Interfel répond à l'Itab
Interfel répond au président de l'Itab, Xavier Niaux qui déplore «l’absence de fonds d’origine interprofessionnelle» pour financer l'institut, ce qui «amplifie ces difficultés».
Interfel répond au président de l'Itab, Xavier Niaux qui déplore «l’absence de fonds d’origine interprofessionnelle» pour financer l'institut, ce qui «amplifie ces difficultés».
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L'Itab est en redressement judiciaire depuis le 13 juin dernier. L’organisme a connu en 2018 un « déficit opérationnel important », justifie Xavier Niaux, son président. En cause, « des erreurs de gestion interne » et « des décalages de trésorerie dans l’octroi de certains financements publics », l’Itab dépendant essentiellement de fonds nationaux et européens.
Xavier Niaux déplore « l’absence de fonds d’origine interprofessionnelle » pour financer l'institut. « C’est un exercice complexe, dans un contexte où les demandes sont sans cesse croissantes, en lien avec le développement très fort de l’agriculture biologique en France », ajoute Xavier Niaux qui parle de « crise de croissance ».
Interfel réagit avec étonnement face à cette analyse. L'interprofession rappelle combien elle est impliquée et mobilisée sur les enjeux de l’agriculture biologique sur le plan financier et technique, notamment au travers du CTIFL, le Centre technique Interprofessionnel des fruits et légumes. Elle rappelle les engagements de son plan stratégique de filière concernant les moyens à mettre en oeuvre en faveur du développement du bio.
Afin d’éviter l’éparpillement des moyens techniques et financiers et de renforcer l’expertise et la compétence des ingénieurs et techniciens, Interfel demande aux pouvoirs publics de renforcer les moyens du CTIFL pour la recherche en bio.