Tomates
Haute valeur environnementale pour Solarenn
La coopérative bretonne s’est lancée cet été dans la certification HVE des exploitations de ces adhérents. Vingt-quatre viennent d’être certifiées de niveau 3.
La coopérative bretonne s’est lancée cet été dans la certification HVE des exploitations de ces adhérents. Vingt-quatre viennent d’être certifiées de niveau 3.
Vingt-quatre maraîchers sur les trente-deux que compte la coopérative bretonne, ont reçu la certification de niveau 3 fin janvier et la coopérative entend le faire savoir. Dès le mois de mars, des tomates Solarenn arboreront le logo Haute Valeur Environnementale. « Certains packs étaient déjà finalisés, affirme Isabelle Georges, directrice de la coopérative Solarenn, on va inclure le logo dans le film et certaines références seront stickées ».
La coopérative s’est penchée sur la certification HVE l’été dernier. Arnaud Letac, le responsable qualité environnement a été missionné auprès de producteurs référents de la coopérative pour étudier ce qu’il restait à faire pour obtenir la certification. La coopérative a ensuite mis en place un plan d’action collectif afin d’aboutir à la certification des vingt-quatre maraîchers.
« Certains de nos gros clients prêtaient à cette certification une attention particulière. Ça valide nos pratiques. C’est une reconnaissance de ce qu’on faisait déjà. Par rapport aux diverses certifications privées, la HVE est reconnue au niveau du ministère, par les ONG et par les consommateurs. Tout le monde s’y intéresse. Cela nous permet aussi de nous démarquer de la concurrence étrangère », explique Isabelle Georges.
L’objectif pour Solarenn est que 100 % des exploitations de la coopérative soient certifiées de niveau 3 cette année. « Pour certaines exploitations, on n’était pas sûr qu’elles puissent être certifiées, on a préféré attendre et on va travailler avec elles sur les points de blocage », explique Isabelle Georges.
« Toutes les exploitations de petits fruits (tomates cerise, rondes…) sont certifiées HVE », affirme Isabelle Georges. Ce n’est pas le cas de toutes les tomates grappe par exemple. Les produits vrac, qu’ils soient issus d’exploitations HVE ou non, ne seront pas stickés. « Mais si un client souhaite du vrac HVE, nous sommes capables de le tracer et de le lui fournir », précise la directrice.