GIS Piclég : ça avance
Le Gis Piclég a présenté ses dernières avancées les 24 et 25 novembre à Nantes, dans la nouvelle Maison des Maraîchers Nantais.
Le Gis Piclég a présenté ses dernières avancées les 24 et 25 novembre à Nantes, dans la nouvelle Maison des Maraîchers Nantais.
Créé en 2007 par Légumes de France, l’Inra et le Ctifl, le GIS Piclég vise à mobiliser les acteurs de la recherche-développement pour proposer des systèmes de culture respectueux de l’environnement et économiquement performants. En 2016, des avancées ont été obtenues sur le biocontrôle de la mouche du chou en brassicacées par la technique du push-pull. Les chercheurs ont notamment identifié un composé volatil, l’eucalyptol, qui réduit l’infestation des brocolis de 50 %, et une culture piège, le chou chinois, qui attire le ravageur. Des travaux devraient aussi commencer pour identifier des sources de résistance à la mouche du chou. Un autre programme, Pathosol, sur la protection contre les pathogènes du sol en Pays de la Loire, a montré l’intérêt en général des engrais verts, de la solarisation et des biostimulants. « Les producteurs se sont déjà appropriés ces techniques, a souligné Brigitte Pelletier, de l’Arelpal. En cinq ans, les surfaces en engrais verts en région nantaise sont passées de 0 à 200-300 ha ».
Nouvelle convention de dix ans à signer
Des résultats majeurs ont été obtenus dans le programme Lactumel de recherche de résistance aux nématodes à galles chez la laitue. « Nous avons identifié des géniteurs de résistance, avec plusieurs gènes majeurs non liés à la morphologie et des déterminismes génétiques simples », a précisé Brigitte Maisonneuve, de l’Inra d’Avignon. Des avancées ont été obtenues aussi par le Ctifl sur la régulation naturelle des thrips et des pucerons en poireau et en melon. Et dans le Sud-ouest, les travaux ont avancé pour adapter à la carotte l’outil Florsys, mis au point en grandes cultures et qui modélise l’évolution de la flore adventice. « En 2017, le Gis Piclég aura dix ans et nous allons tout faire pour qu’une nouvelle convention de dix ans soit signée, a souligné Gérard Roche, vice-président de Légumes de France. Ces recherches sont essentielles et il reste encore beaucoup à faire ».