Légumes et jeunes pousses
Fruit Attraction 2022 : Picvert dresse un premier bilan pour Bimi
Le nouvel emballage conçu pour Bimi pourrait être décliné sur la gamme de mini-légumes. Celle-ci est en cours de redynamisation après une période Covid qui a compliqué la restauration.
Le nouvel emballage conçu pour Bimi pourrait être décliné sur la gamme de mini-légumes. Celle-ci est en cours de redynamisation après une période Covid qui a compliqué la restauration.
Chez Picvert, la grosse actualité de l’année reste le lancement du brocoli Bimi. La première saison de l’origine France « s’est bien passée en qualité », confie Vincent Bringer, responsable export chez PicVert, producteur qui a l’exclusivité de distribution. Bimi reste un « produit difficile techniquement » en production.
PicVert avait aussi élaboré un nouveau packaging pour Bimi, une barquette carton entouré d’un film 100 % biodégradable home-compostable. « Cet emballage plait, on a de bons retours clients. Nous sommes en étude pour le décliner sur toute notre gamme mini-légumes. A voir s’il est adapté techniquement à ces produits, et si oui, le coût des rachats de nouvelles machines de conditionnement. »
Bimi est pour le moment commercialisé sur le réseau grossistes et quick commerce (La belle vie, Getir, Gorillas) de Picvert. « Les nouveaux acteurs du marché sont très intéressés par le Bimi, les réseaux traditionnels moins car Bimi n’est pas connu », précise Vincent Bringer. La communication grand public est gérée par Sakata.
Covid et crise de l’électricité compliquent les ambitions sur le mini-légume
Pivert est spécialisé en jeunes pousses (80 % des volumes) et en mini-légumes (produits au Potugal) et désormais en Bimi. En termes de stratégie, l’entreprise tend à « vouloir faire croître le mini-légume » mais cette ambition a été ralentie par le Covid et désormais par la crise du coût de l’énergie. « Cette année, nous avons surtout relancé le mini-légume en production pour retrouver un rythme pré-Covid. Nous avons beaucoup de difficulté en ce qui concerne la main d’œuvre, tant en coût qu’en disponibilité », regrette Vincent Bringer.
Si la saison se passe « à peu près bien » sur tous les produits, Picvert note tout de même une forte hausse des coûts de production, de l’ordre de 15 %, qui est « difficile à faire passer », notamment avec « la grande distribution française qui joue la carte des bas prix pour les consommateurs en cette période d’inflation ». « Nos partenaires nous suivent quand même », rassure Vincent Bringer. L’export a lui aussi repris, notamment en mini-légumes (Danemark, Royaume-Uni). « Mais le futur s’annonce sombre, met en garde Vincent Bringer. En Belgique certains restaurants ont fermé à cause du coût de l’électricité, et au Royaume-Uni ils sont dans le flou. »