Fleuron d’Anjou : une deuxième année de bénéfices
Fleuron d’Anjou renoue avec le bénéfice pour la seconde année consécutive. Autant dire que les sourires étaient sur tous les visages des dirigeants de la coopérative angevine multi-spécialiste de la fleur et des fruits et légumes comme elle tient à se définir. La direction avait une double raison de montrer son contentement. Malgré un chiffre d’affaires en baisse de près de 8%, le résultat net a progressé de plus de 12%. Il a atteint 424 000 E au 31 juillet 2003 pour un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros.
La faible valorisation des bulbes, échalotes et échalions explique en grande partie la baisse du niveau des ventes. La canicule a, elle aussi, perturbé la production. Les melons Galia d’excellente qualité ont subi de fortes chutes des cours en raison des tonnages importants sur le marché. Les bulbes représentent la première production des légumes et petits fruits avec 22 % du chiffre d’affaires. Les fruits rouges suivent de peu avec 20%. Les produits bottes sont en troisième position avec 15%. Viennent ensuite les melons avec 1 %, les asperges avec 7%, les salades et les tomates avec 4%, les haricots avec 3%, les poireaux avec 2% et les petits pois avec 1%.
Les fleurs qui génèrent 61% du chiffre d’affaires sont constituées principalement de plantes à massifs pour 32% et de plants potagers pour 29%. Une certification EurepGap est en projet pour les échalotes et le melon.
Fleuron croit en l’asperge
Le tonnage d’asperges à Fleuron d’Anjou correspond à 240 t sur 50 ha dont 15 t d’asperges vertes. Les producteurs essayent depuis quelques années les techniques nouvelles mises au goût du jour par les Hollandais. Désormais, les 2/3 de la production sont bâchés par des plastiques noirs et blancs. Cette technique exige des variétés hollandaises assurant plus de qualité, d’homogénéité des calibres et de productivité. En outre, les producteurs ont acquis différents matériels pour optimiser la récolte. Ainsi, la pénibilité est moindre, la main d’œuvre plus facile à trouver.
Malgré une baisse des cours de 0,4 E/kg en 2003, les producteurs ont bon espoir de réussir. Ils viennent de planter sur deux ans plus de 20 ha d’asperges dont 3 ha en abris plastiques. Cette dernière technique va permettre d’avancer l’offre dès le mois de mars. La saison va correspondre dorénavant à trois mois et demi.