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Sud-Ouest
En Aquitaine, Rougeline joue la performance en énergie

Différenciation, performance économique et énergétique, Rougeline renouvelle les serres anciennes et s'appuie sur le concept d'écoserre, pour produire mieux ses tomates.

Le concept de l'écoserre, qui se veut la “synthèse d'une agriculture durable et responsable”, gagne du terrain, en particulier dans les Landes. La consommation énergétique est un critère important. « La nouvelle génération de serres consomme 20 à 35 % de moins d'énergie au mètre carré que la précédente. Parallèlement, le gaz naturel laisse de plus en plus la place à de l'eau chaude récupérée sur des sites industriels voisins (principe de l'économie circulaire), aux chaudières à bois… », communique le groupe Rougeline.

En tomates, les écoserres représentent 23,1 % du parc de Rougeline. Elles sont alimentées prioritairement par des énergies alternatives : pour 9,3 % par de l'énergie renouvelable bois et pour 71,1 % par de l'énergie fatale (cogénération gaz, cogénération biomasse, eau chaude industrie…). L'énergie fossile représente aujourd'hui 19,6 % des utilisations.

Les écoserres de Tom d'Aqui à Parentis-en-Born et de Pontenx-les-Forges (Landes) sont certifiées Iso 50001. Cela témoigne de la volonté d'amélioration de la performance énergétique des installations. Chez Rougeline, on met l'accent sur « une volonté pionnière en terme de source énergétique (chaudière à bois, eau chaude industrielle dans le cadre d'économie circulaire) ». Plus généralement, « il y a une démarche d'économies d'énergie sur l'ensemble des systèmes d'exploitation et des projets de chaudières biomasse afin de réduire les énergies fossiles à moins de 50 % (critère énergétique d'une écoserre) ».

A Lapouyade, Rougeline a signé une convention de partenariat avec Veolia Propreté, exploitant de ce centre de stockage de déchets non dangereux girondin. L'eau chaude récupérée sera redistribuée vers une écoserre de 8 ha à proximité. Prévue en 2014, elle sera construite en 2015. L'investissement est de l'ordre de 10 millions d'euros, et une soixantaine d'emplois seront créés.

Depuis la construction des premières serres aussi bien que pour celle des sites les plus récents, essentiellement dans le Pays de Born mais aussi à Meilhan-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), Rougeline « accompagne les dossiers de financement et apporte de la crédibilité à l'ensemble des producteurs associés », résume Maxime Laclaverie, responsable marketing et communication du groupe.

Rougeline totalise 280 ha de serres

• 68,3 % sont en verre, dédiées pour 72 % à la tomate, pour 18 % à la fraise et 10 % au concombre

• 14,3 % sont en chapelle ou en double paroi pour 48 % fraise et 41 % tomate

• 16 % sont en tunnel (55 % en fraise, 20 % en tomate, 16 % en aubergine)

• 1,3 % seulement en plein champ (70 % en fraise, 30 % en poivron). P. C.

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