Aller au contenu principal

Certification
Ecocert fait évoluer son label pour la restauration collective

Le certificateur renforce son référentiel Ecocert « en Cuisine » à partir de 2022. Les établissements bénéficieront d’un an de mise en conformité.

ecocert
Lisa Pujos, responsable du label Ecocert « En Cuisine »: « Une période de transition d’un an de mise en conformité avec le nouveau référentiel sera proposée, ainsi qu’un plan d’accompagnement renforcé ».
© Capture d'écran de web conférence; FLD / Ecocert

La restauration collective en France (3,8 Md de repas par an) est au cœur de la transformation des systèmes agricoles et alimentaires, lancée en autres par la loi Alimentation. Le certificateur bio Ecocert vient de publier la nouvelle version de son référentiel « En Cuisine », lancé en 2013. Il doit entrer en application au 1er janvier 2022.

Des critères renforcés

Initialement, le référentiel propose 3 niveaux de labellisation. Le niveau 1 impose 10 % à 20 % de bio, le niveau 2 est obtenu à 30 % de bio, et le niveau 3, avec l’emploi 50 % de produits bio dans les menus sur un an. En 2019, un « niveau excellence » a été introduit pour les restaurants proposant + de 80 % de bio.

Ecocert s’est investi pour augmenter les exigences de son label. Ainsi, le niveau 1 requiert désormais au moins 20 % de bio, le niveau 2, au moins 40 % , et le niveau 3, au moins 60 %. Le niveau excellence à 80 % est conservé. Le référentiel favorise une cuisine faite à partir d’ingrédients bruts ou peu transformés : +50 % pour le niveau 2, plus de 80 % pour le niveau 3.

« Il s'agit de favoriser la progressivité. Ainsi, une période de transition d’un an de mise en conformité avec le nouveau référentiel sera proposée, ainsi qu’un plan d’accompagnement renforcé » souligne Lise Pujos, responsable du label Ecocert « En Cuisine ».

Pas si cher que cela ?

Arriver à 80 % de bio dans les repas pose la question du coût des produits pour les collectivités.

« En fait, pour le niveau 1, on ne constate pas de surcoût grâce aux effets de leviers des autres caractéristiques du label, comme la lutte contre le gaspillage alimentaire, note Stéphane Veyrat, directeur d’Un Plus Bio, de même, au-delà de 50 %, la montée de puissance permet de lisser le coût. C’est entre ces deux niveaux, lorsqu’il s’agit d’introduire entre 30 et 0 % de bio, que cela peut s’avérer un peu plus cher ». Laurence Paraydol Lemousy (Ville de Paris) abonde dans ce sens : « pour les crèches de la capitale, soit 19 000 repas par jour, entre 2013 et 2020 et une progression de 30 % à 75 % de bio, le prix d’un repas est passé de 1,40 € à 1,68 €, soit une progression inférieure à 2 % ».

Les plus lus

« L’asperge est une culture rentable si on maîtrise ses charges » : dans les Landes, la coopérative Maïsadour à la recherche de producteurs d’asperges

Dans les Landes, la coopérative Maïsadour recherche 3 à 4 producteurs d’asperges en projet d’installation ou de…

fruitier sous gel après aspersion
« Un agriculteur averti est un agriculteur mieux protégé » : face au gel, Serge Zaka lance son outil gratuit de cartographie des risques de perte de rendement

Le médiatique docteur en agro climatologie a annoncé sur les réseaux le lancement de cet outil gratuit, indépendant et ouvert…

Pommes : comment Blue Whale entend dynamiser le rayon pommes ?

Redynamiser le rayon pommes pour faire face à la baisse de consommation de ce fruit : c’est la mission que s’est donnée…

Haricots verts destinés à la surgélation dans une usine Gelagri.
Légumes surgelés en Bretagne : pourquoi Gelagri (Eureden) et Greenyard se rapprochent ?

Gelagri Bretagne et Greenyard Frozen France ont annoncé le 27 mars être entrés en négociation exclusive en vue d’un…

récolte de clémentines de Corse, manuelle
Changement climatique : pourquoi le CGAEER estime que la relocalisation en fruits et légumes en France sera limitée ?

Un rapport du CGAAER s’est intéressé au potentiel de la France en fruits et légumes dans un contexte de changement climatique…

Deux turions d'asperge verte
Pourquoi produire de l’asperge verte en France est un enjeu autant qu’un challenge ?

L’asperge verte pousse la dynamique de la consommation en France, notamment auprès des plus jeunes. Mieux valorisée que la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes